Isla Mujeres est, comme son nom l’indique, une île située à 11 km des côtes Mexicaines. 30 minutes de ferrie à partir de Cancun permet de rejoindre ce petit bout de paradis. Moins connue que d’autres, cette petite île dont la population s’élève toutefois à 14 000 habitants possède de splendides plages aux sable blanc très fin. La couleur turquoise de l’eau ainsi que les nombreux cocotiers détendent immédiatement l’atmosphère.
Auparavant, ce genre de cadre ne m’attirait pas, car vivant en Calédonie, je pensais avoir au moins aussi bien chez moi. Mais l’ambiance mexicaine, les vendeuses de sombrero, les quelques mariachis proposant leur service, l’aménagement du bord de mer participent au dépaysement et donne un air envoutant. Pas une fois, je ne me suis cru sur mon île natale.
Se balader dans les petites rues piétonnes parsemées de cafés, de restaurants, de bars servant toutes sortes d’excellents cocktails à bas prix ( d’ailleurs, je ne me suis pas privé de pina-colada, trop bonnes) s’avère également très plaisant. Une quantité de pélican peuple l’île. Les voir prendre leur envol, plonger dans l’eau ou tout simplement bronzer au soleil est un divertissement auquel je ne me lassais pas d’assister. Les couchers de soleil font parti aussi des spectacles saisissants.
De nombreuses activités sont proposées sur l’île.
Des voiturettes de golf sont à disposition moyennant quelques centaines de pesos. C’est assez folklorique, mais nous avons opté plutôt pour un scooteur le premier jour. Le tour de l’île en comptant les arrêts aux différents centres d’intérêt se fait aisément en 2 ou 3 heures. Outre les nombreuses plages merveilleuses, une ferme à tortues, un parc aquatique dont l’attraction principale sont des dauphins, un vestige maya égaillent notre visite de l’île. Le littoral est bordée également de falaises. Celle-ci n’ont pas échappé à nos objectifs d’appareil photo numérique.
Nous avons passé notre deuxième jour dans le parc aquatique à dauphins. L’occasion fût belle pour nager avec deux de ces adorables animaux. On a pu les caresser, les embrasser, se faire tracter en s’accrochant à leurs ailerons, et même se faire projeter hors de l’eau par leurs museaux. Un moment inoubliable. Nous avons également eu le privilège d’approcher un phoque et deux lions de mer (des sortes de lamantins nourris avec de la salade). La fête fût gâchée lorsque le personnel du parc nous a annoncé à la fin qu’il fallait payer nos photos. Et la somme était salée!
Avant de quitter l’île, le dernier jour, nous avons réalisé une sortie en mer. Le premier site de plongée permettait d’apprécier les fonds marins très poissonneux. D’énormes perroquets se laissaient approcher. Une langouste se sentait en sécurité dans sa patate. Un paradis pour les chasseurs sous-marins. Au deuxième site de plongée, figurait une sorte de musée à 8 mètres de profondeur. Des sculptures à taille humaine décoraient les fonds de sable blanc. C’était original sans être exceptionnel. Par contre, le vent frai rendait la sortie pénible. On s’est bien gelé! Le midi nous avons mangé dans un restaurant au bord de la mer dont le patron proposait de se prendre en photo avec un gros requin nourrisse.
Puis, en début d’après-midi, nous avons rejoint le continent. Cap sur Playa del Carmen.