Comme prévu, nous avons loué des motocyclettes pour nous balader autour de la charmante Ubud.
Notre objectif: Visiter la région de Batur, à deux heures environ en booster au nord d’Ubud. La route est particulièrement agréable.
En quittant le village, des boutiques de déco et particulièrement d’artisanat pullulent tout au long du chemin. Toutes se ressemblent. Difficile de choisir dans laquelle s’arrêter.
Rapidement, des rizières parsèment la route jusqu’au petit village de Tegallalang où ces dernières, en terrasse, prennent une autre dimension. La colline est littéralement sculptée par la main de l‘homme. Inondées d’eau, les parcelles d’un vert immaculé sur lesquelles viennent s’additionner cocotiers ou encore bananiers offrent un panorama naturel des plus apaisants. Impossible de se lasser d’un tel spectacle.
Plus loin, un rassemblement d’une bonne centaine de personnes attirent notre attention. Certains sculptaient le bois, d’autres peignaient des masques ou encore préparaient à manger. Aucun d’eux ne parlaient l’anglais, mais ils donnèrent leur autorisation pour les observer à la tache et même les photographier. Apparemment, ces préparatifs d’origine hindou visaient une crémation. Une curieuse pause.
En arrivant à proximité de Batur, un balinais en motocyclette nous a proposé de nous guider pour éviter de payer l’accès de cette région touristique. Ils s’agissait en fait d’un rabatteur pour un restaurant de Batur. Les petits chemins transversaux empruntés possédaient un charme indéniable. On pouvait apercevoir le Bali authentique. Malheureusement, sur la route, mon scooteur à rendu l’âme! Un gros moment d’angoisse! Finalement, j’étais heureux d’avoir suivi notre guide du jour. Ils nous a proposé de nous déposer à « son » restaurant pendant qu’il s’occupait de remettre sur pied l’appareil. Nous avons perdu toute notre après -midi. Le seul point positif: La superbe vue sur le volcan et le lac de Batur au restaurant.
Nous avons quand-même pu redescendre le booster à Ubud même si la réparation était sommaire. D’ailleurs le frein arrière ne marchait plus ce qui rendait la conduite plus pimentée. Nous sommes rentrés par une autre route tout aussi splendide. Encore de magnifiques rizières verdâtres.
Nous en avons profité pour nous arrêter sur le bord du chemin pour gouter un gros fruit à l’écorce épineuse nommé durian. La chair est blanchâtre et moelleuse. L’odeur ainsi que le gout quoique sucré est infecte, bien que les balinais en raffolent. L’expérience se tente toutefois.
Du coup, le lendemain, rebelote! C’est reparti pour un tour au volcan Batur. Cette fois-ci de nombreux enfants nous saluaient sur la route par des « hello!! ». J’aime le sourire et la gentillesse des balinais.
Nous nous sommes baladés dans les villages situés au pied du volcan. Ce dernier est encore actif. La dernière éruption eu lieu en 2006. Il culmine à un peu plus de 1700m. Le paysage y est lunaire. On y voit encore les traces de la dernière coulée de lave.
D’un petit village au bord du lac Batur, nous avons loué les services d’un capitaine d’un petit bateau pour nous rendre au village de Trunyan. Ce dernier a toujours bénéficié d’une certaine curiosité puisqu’il est considéré comme l’un des derniers villages Bali-Aga, les balinais autochtones installés à Bali avant les conquêtes javanaises et sumatranaises. Au bord du lac avec son beau temple et ces petites maisons rudimentaires, le village isolé ne manque pas de charme. Une petite balade sympathique ternie malheureusement par quelques enfants et vieillards qui mendiaient.
Au programme dans les jours qui suivent: du rafting ainsi que l’ascension du volcan Batur au levé du soleil…