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Le petit tour du monde de Mat

Mercredi 7 février 2018 à 12:50

http://matmonde.cowblog.fr/images/articles2018/tmpcam1228601810.jpgNotre voyage aux îles Fidji prend fin dans la capitale touristique du pays : Nadi.

Son aéroport international, sa flopée incroyable d’hôtels, sa position centrale donnant accès à la fois à la Coral Coast et aux archipels des Mamanucas et des Yasawas, ainsi que son climat ont fait de cette petite ville un point d’ancrage incontournable. Toutes les activités et centres d’intérêts de l’immense île de Viti Levu sont accessibles et réalisables à la journée à partir de Nadi.


Cependant, comme c’est souvent le cas à Fidji, la ville en elle-même 

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ne mérite pas toutes nos attentions. Le centre est constitué d’une rue principale. On y retrouve tous les commerces et prestataires de services. J’en ai profité pour acheter un peu de linge dans un des shopping center.


Un temple indien vaut apparemment le détour. Il s’agit du plus grand édifice religieux hindouiste de l’hémisphère Sud. Malheureusement, il est en rénovation pour quelques mois. On l’a aperçu de loin, sa visite sera pour une prochaine fois.


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En tout cas, je déconseille fortement de passer une nuit dans le centre-ville. Mieux vaut choisir un hébergement près de la mer même si les plages ne font pas vraiment envie en comparaison de ce que l’on a vu dans l’archipel des Yasawas.


On a choisi de passer deux nuits dans un bel hôtel  (le Westin) au port Denarau pour conclure nos vacances. Ce quartier de Nadi se situe à 15 minutes du centre-ville sur une presqu'île. Une fois passé le pont qui sépare Denarau du reste de Nadi, le décor change 

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brutalement : ici règne le luxe et la volupté. De longs canaux permettent aux milliardaires d’accoster leur yachts devant leurs immenses maisons. Les pelouses verdoyantes sont tondues au millimètre près. Et bien entendu, en matière d’hébergement, on n’a pas le choix : haut de gamme et luxe. Ce n’est pas dans cet endroit que l’on vient recherche l’authenticité des îles Fidji.


Le petit centre commercial au port d’où partent les bateaux pour les archipels permet de passer un moment plaisant. Les nombreuses 

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boutiques proposent l’achat notamment d’objets de souvenirs et la plupart des restaurants et snacks offrent comme décor une vue sur les quais et la marina.


C’est ici donc que prend fin notre voyage à Fidji. Même si on se trouve à moins de deux heures de vol de la Nouvelle-Calédonie, cette excursion aura été dépaysante et ponctuée de nombreuses rencontres. Je pense à Via et Josh, nos deux guides à Sigatoka, mais également à toute l’équipe du blue lagoon resort avec une pensée particulière pour Luke et Dan, sans oublier l’attachante Miriam de 

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l’hôtel Westin.


On a également croisé des voyageurs de différents horizons : des australiens, des néo-zélandais, des chinois, des anglais, des argentins, des néerlandais, un sympathique couple autrichien et surtout un groupe d’américains bien déjantés (Désirée, Forest, Cody et sa copine). Avec ces derniers, on s’est suivi pendant tout notre séjour dans l’archipel des Yasawas, aussi bien dans les hôtels que dans les excursions. Au début, on se demandait si on était content ou pas de les retrouver partout, tant ils se montraient bruyant et se faisaient remarquer. En fait, il n’y a pas de juste milieux avec eux. On pouvait lire sur le visage des gens qui étaient dans leurs parages soit

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 une expression de dégoût, soit un regard amusé. Au final, on a bien rigolé avec eux et c’est un peu avec une certaine forme de nostalgie que nous les avons quitté ( pour avoir une meilleure idée de leur degré de folie, je mets en lien ici une petite vidéo lors d'une course de Bernard-l'hermite organisée par l'hôtel).


Pour conclure, Fidji ne peut laisser indifférent. Si ce n'est pas la beauté de ces îles tropicales du pacifique qui peuvent subjuguer, c’est grâce à la gentillesse et l’hospitalité de ce merveilleux peuple que la magie va opérer. Je retiens avant tout les “bula” joyeux et spontanés, les sourires sur les visages des enfants ainsi que de leurs 

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parents, les innombrables chants harmonieux interprétés avec fierté.

Ce n’est qu’un au revoir Fidji!


Dimanche 4 février 2018 à 13:14

http://matmonde.cowblog.fr/images/articles2018/DSC08236resize20180204211441.jpgAprès une nuit passée au coeur du centre ville de Nadi, nous sommes heureux de quitter le petit hôtel tenu par des indiens que nous avions malheureusement choisi. En effet, une mentalité d’arnaqueur se dégageait de cet endroit. Par exemple, on ne voulait pas me rendre la monnaie, ou, on nous a fait payer certainement le double du prix pour nous rendre au quai et tant qu’on ne sortait pas les billets, les portes du véhicule restaient verrouillées. Bref, même si il ne faut pas faire d’un cas une généralité, je comprends mieux pourquoi les fidjiens mélanésiens n’apprécient guère les indiens.
 
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Une fois au port, nous embarquons sur un bateau pour l’archipel des Yasawas. Situé à l’est de Viti Levu, cet amas d’île et celui des Mamanucas tout proche figurent parmi les destinations les plus prisées du pays. Les Mamanucas présentent l’aspect parfaitement classique des petits îlots tels que l’on s’en imagine ou que l’on en côtoie en Nouvelle-Calédonie, tandis que les yasawas, d'origines volcaniques, surprennent par leur hauteur. C’est la raison pour laquelle nous avons opté pour ce dernier archipel. De plus, étant plus éloigné que celui des Mamanucas et donc moins accessible, il semble 
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plus tranquille et agréable.
 
Le catamaran à moteur propose une multitude d’arrêts. 4 heures et demi de navigation permettent d’atteindre le resort le plus loin pour lequel nous avons justement réservé 3 nuits dans un premier temps.
 
On passe d’abord par quelques îlots des Mamanucas pas plus gros que l’île au canard à Nouméa. Il est d’ailleurs surprenant de voir des hôtels sur une si petite surface. Ces îlots étant dépourvus de ponton, notre catamaran doit s’arrêter au milieu de 
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la mer et attend que les petites embarcations des resorts viennent chercher les touristes ainsi que des ravitaillements. Je suis assez content de ne pas avoir opté pour ces premiers hébergements: le sable et la couleur de l’eau restent banals  (pour un calédonien ).
 
Par contre, à l’approche des Yasawas, la donne change. Le charme commence littéralement à faire effet et on en oublie presque la mésaventure et la mauvaise impression laissée par l’hôtel au centre ville de Nadi (Nadi downtown hotel).
 
L’île de Waya où nous resterons deux nuits sur le chemin du 
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retour est d’une incroyable beauté. Ce n’est pas temps la couleur de l’eau ou du sable qui impressionnent mais la majesté des pics rocheux et des collines verdoyantes. Les photos fusent.
 
Après plus de 4 heures de croisière sur une mer particulièrement calme, nous arrivons en début d’après-midi sur l’île de Nacula. Ici encore la beauté de son relief et la végétation d’un vert surréaliste font leur effet.
 
L’incroyable accueil du blue lagoon resort avec des chants, des 
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sourires, une multitude de ‘Bula’ (bienvenue) ainsi qu’un généreux cocktail laisse présager un séjour plus qu’agréable. On a en Calédonie de véritables leçons à tirer du tourisme vu par les fidjiens!
 
Dès notre arrivée, nous avons enfiler les maillots, les palmes ainsi que masque et tuba pour explorer les fonds marins de la jolie plage de l’hôtel. Petite déception : la visibilité n’est pas super, quasiment pas de poissons. Cependant, les coraux sont assez beaux.
 
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En fin d’après-midi, nous avons emprunté un petit sentier derrière le resort qui grimpe sur les collines de l’île. A mesure où on prend de l’altitude, les paysages se subliment. Les points de  vue se multiplient pour notre plus grand bonheur. Des petits oiseaux ne cessent de nous suivre et virevoltent juste devant nous. Le parcours se termine sur une crête qui offre un panorama imprenable sur une des tribus de Nacula. La balade pas extrêmement longue mérite vraiment les efforts dépensés.
 
De nombreuses excursions sont disponibles à l’hôtel. Nous en 
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avons opté pour 3.
 
La première s’intitule : ‘snorkeling trip’. Une petite embarcation nous emmène près d’une île voisine pour faire du pmt  (palme masque tuba). Une activité pas forcément à conseiller. Les coraux sont plus beaux que devant l’hôtel mais guère plus de poissons à se mettre sous la dent et l’eau n’est pas forcément beaucoup plus claire. 
 
La deuxième excursion consiste en une visite de la tribu la plus proche. Au programme : visite des églises, chants et danses 
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traditionnelles, petit marché de souvenir improvisé par les femmes du village et pour finir visite de l’école du village. Cette dernière rencontre avec de petits écoliers ne m’enchantait guère au départ, m’estimant en vacances, mais face à l'enthousiasme de ces petites bouilles qui ont dansé et chanté avec coeur, impossible de se montrer indifférent.
 
Enfin la dernière excursion choisi nous a conduit en bateau sur l’île de Sawa-I-Lau. Les falaises de calcaires impressionnent de par leur hauteur. On y vient pour ses sublimes grottes. La première cavité avec sa coupole de 15 mètres de haut laisse 
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rentrer de la lumière au coeur de l’obscurité et donne à la couleur de l’eau présente des tons turquoises. La baignade rafraîchissante dans un tel milieu paradisiaque s’avère plus qu’agréable. Une deuxième cavité est accessible. Par contre, il faut avoir le coeur bien accroché. On doit plonger à deux mètres de profondeur puis se faufiler dans un cours mais sombre passage pour atteindre la deuxième grotte. L’obscurité y est ici bien plus présente. A l’aide de torche, on visite tout en nageant le couloir principale de la cavité. Le retour est beaucoup moins stressant car on plonge en apnée cette fois-ci vers la lumière de la première grotte.
 
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En dehors des excursions, l’hôtel propose de nombreuses activités toute la journée : des ateliers tressage, des cours de cuisine, des courses de Bernard-L'hermites, un bowling avec en guise de boules des noix de coco et en guise de quilles des bouteilles d’eau remplies de sable, …
 
La nourriture proposée par le resort était variée, raffinée et d’excellente qualité. On s’est bien régalé mais si parfois la quantité s’avérait un peu limite.
 
Mais le point fort du blue lagoon resort est incontestablement 
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son accueil, la gentillesse du personnel qui se montre au petit soin avec tous. Même le directeur de l’établissement passe constamment de table en table pour discuter et vérifier que tout se passe bien.
 
D’ailleurs, c’est avec un pincement au coeur que nous quittons l’établissement. Fabienne a même versé sa larme pour tout dire.
 
Nous reprenons donc le catamaran à moteur en direction de Nadi avec pour objectif d’un second et dernier stop dans l’archipel des Yasawas, plus précisément sur l’île de Waya qui 
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nous avait tant subjugué à l’aller. 
 
Notre arrivée sous une pluie battante a certainement dû annuler les chants d’accueil prévus par l’hôtel nommé octopus. Immédiatement on se rend compte que le resort est mieux situé que le précédent. La plage de sable blond est plus belle, les bungalows plus sympathiques. Par contre, le personnel se montre beaucoup moins attentionné qu’au blue lagoon et plus distant, ce qui n’enlève en rien leur gentillesse. D’ailleurs, le second soir, au moment du dîner, l’ensemble des serveurs et 
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animateurs (facilement une trentaine de personnes) entonnèrent des chants traditionnels avec plusieurs danses. La chorale puissante et enthousiaste produisait une magnifique harmonie communicative. On avait presque envie d’aller danser avec eux. 
 
Comme le blue lagoon, les activités ne manquent pas. Nous avons participé à une excursion : l’ascension d’un des magnifiques pics rocheux de l’île. Comme le chemin traverse la tribu avoisinante de l’hôtel, nous étions obligé d’être 
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accompagné d'un guide. Une fois le joli village fidjien passé, nous avons pu nous rafraîchir dans un petit trou d’eau douce avant d’entamer une longue montée. En sautant directement dans le bassin naturel, j’ai peut-être fait une sorte de choc thermique, car l’ascension est devenu rapidement et anormalement un incroyable calvaire. J’avais plus de force, plus d’énergie, plus de jus, plus d’essence dans le moteur. J’ai cru que j’allais devoir renoncer. Un vrai cauchemar alors que les paysages étaient enchanteurs. Après plus de deux heures d’ascension sur un sentier abrupte et parfois très glissant, 
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après avoir crapahuter sur plusieurs parois rocheuses, on est finalement arrivé au spectaculaire belvédère pieds nus (on a décidé d’abandonner les chaussures presque à mi-parcours ce qui a étonné le groupe d’américains farfelus mais sympathiques au final ).  La vue depuis l’une des plus hauts pics de l’île est étourdissante. Une balade ardue mais à recommander. De retour en bas, j’en pouvais plus et j’étais heureux de refaire trempette dans le petit trou d’eau. Deuxième satisfaction, une embarcation est venu nous récupérer,  nous évitant de retraverser tout le village à pied
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 jusqu'à l’hôtel.
 
L’après-midi, après avoir retrouvé quelques couleurs, nous sommes aller explorer les fonds sous-marins devant l’hôtel sans trop de conviction. Et excellente surprise, on s’est rapidement laissé subjugué par la beauté des coraux ainsi que la variété de petits poissons rencontrés. Une belle plongée ! 
 
Du coup, le jour du départ, nous y sommes retournés une dernière fois. Notre voyage dans le magnifique archipel des yasawas prend fin. Nous reprenons une 
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dernière fois notre catamaran à moteur pour retrouver Nadi. En partant d’octopus resort, nous quittons un bel hôtel sur une magnifique île. Par contre, quand nous sommes partis de Blue Lagoon resort, nous avons quitté une famille...
 

Jeudi 1er février 2018 à 10:54

http://matmonde.cowblog.fr/images/articles2018/DSC07941resize20180201163810.jpg La petite ville de Sigatoka se situe au sud ouest de Veti Levu, la principale et la plus grande des îles de Fidji. Cette dernière abrite 75% de la population du pays pour une superficie de 10 429 kilomètres-carré. Il faut parcourir plus de 500 kilomètres pour y faire un tour complet. L’intérieur de l’île s’avère encore très sauvage et quasiment dépourvu de routes.

Sigatoka se trouve donc à proximité de la mer,  tout comme l’intégralité des autres villes de Veti Levu. Ses terres particulièrement fertiles le long de l’une des plus larges rivières du pays en font une région très agricole (elle est même appelée ‘Bol de salade’) où les 

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habitants vivent principalement des fruits du sol si généreux.


Nous avons opté pour passer deux nuits à l’hôtel Gecko’s resort. Ce fut un bon choix notamment en raison du spectacle de danse océanien organisé au restaurant de l'établissement qui a égayé notre première nuit à Fidji. Bien que le début manquait d’originalité ou d’autenticité pour un calédonien habitué au tamoure tahitien, la fin du spectacle s’avérait plus intéressant avec la dextérité des danseurs à manier des bâtons enflammés. En tout cas, nos animateurs du soir 

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nous ont communiqué leur joie de vivre.


Le lendemain nous avons opté pour un tour organisé (non prévu initialement) en vue de découvrir la cascade de Biausevu. A notre agréable surprise, point de bus bondé de touristes avec un itinéraire trop programmé, non, nous avions une petite voiture, un chauffeur souriant et un guide personnel qui ne l’était pas moins. Même si l’organisation n'était pas super bien ficelée, ce fut bien sympathique! L’agence familiale nous a accueilli à son bureau au petit centre ville. 

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Nous avons fait la coutume d’accueil pour être accepté par le clan. Cette petite cérémonie consiste à partager une boisson à base de racines.


Puis, on nous a emmené au marché de Sigatoka, avant de nous embarquer pour le village de Biausevu. Une petite marche dans une jolie forêt conduit à la belle et grande cascade de la tribu. Les deux seuls points négatifs, c’était la couleur de l’eau, plutôt marron d’une part (certainement dû à la pluie des derniers jours ), et la faible profondeur du trou d’eau d’autre part. Par contre, ce fût rafraîchissant! De retour à la tribu, un petit casse-croûte en 

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compagnie de notre sympathique guide nommée via nous à permis de combler le petit creux dû à la baignade. Ce tour nous a surtout permis d’apprécier la gentillesse, la spontanéité ainsi que la joie de vivre des fidjiens, mais également de nous immerger dans les us et coutumes des authentiques habitants du pays. Un excellent moment !


A peine rentré du tour, nous avons récupéré notre voiture pour visiter le Tavuni Hillary Fort situé au bord de la rivière de Sigatoka. Par chance, nous sommes arrivés au moment de la fermeture et le guide du site a réouvert le portail juste pour nous. En fait, l’endroit 

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positionné sur les hauteurs des collines surplombant le fameux cours d’eau, abrite des vestiges d’un fort d’origine tongienne. Ce clan dominait la région avec la férocité de ses guerriers cannibales. Il ne reste plus que quelques fondations de maisons et une énorme pierre surnommée ‘Killing zone’. Sur cette dernière, on allongeait l’ennemi les bras en croix avant de l’achever. Ensuite, le corps finissait dans un four cailloux avant d’être dégusté 

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uniquement par les hommes. Selon la légende, l’énorme pierre s’est fendue en trois morceaux à l’arrivée de missionnaires catholiques,  ce qui figura comme un présage et mis fin au cannibalisme. Cette tribu d’irrésitibles se souleva lors de la signature de l'acte de cession à la Grande-Bretagne et finit par être décimée en 1876 par les armes à feu des britanniques. Si les ruines ne présentent que peu d’intérêt, les jolies points de vue sur la vallée de Sigatoka méritent vraiment le 

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détour.


Le lendemain, nous avons continué notre visite de la région par le Kula Eco Park. Ce minuscule zoo abrite plusieurs volières de perroquets et de perruches multicolores des îles Fidji. Alors que la majorité des oiseaux nous fuyait, on est tombé sur un loriquet peu farouche qui essayait sans cesse de nous becqueter le doigt. On peut également observer et même porter sur soi des iguanes fidjiens d’un vert fluorescent. Ces derniers figurent parmi les iguanes les plus rares et les plus appréciés au monde. L’intégralité du parcours au

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 milieu d’une petite forêt humide s’est avérée très agréable.


Nous avons ensuite pris la direction du premier parc national de Fidji : les Sigatoka sand dunes. Comme son nom l’indique, des sentiers de randonnée permettent d’accéder à des dunes de sable. Nous avons opté pour le parcours le plus long : 5km pour deux heures de marche avec pause photos. Ces dunes, d’une largeur comprise entre 200 et 800 mètres, et d’une hauteur de 20 à 50 mètres, se sont formées il y 

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a plus de 2000 ans. Une érosion de résidus de roche issus de la rivière s’accumulent à son embouchure pour former un banc de sable. L’action des vagues transporte ensuite le sable sur la terre ferme, où le vent prend alors le relais et emporte le sable plus à l’intérieur des terres formant ainsi une dune. Le sentier vaut vraiment le coup. Il traverse une jolie forêt, surplombe des prairies verdoyantes, puis un petit village fidjien, avant de nous conduire au sommet des immenses dunes de sables. Il est surprenant de voir comment la végétation arrive à pousser dans ce sol si drainant. Rapidement, la vue sur la mer égaye davantage le 

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paysage. Seul ombre au tableau : les quelques détritus à moitié enfouis dans le sable. Le parcours longe ensuite la belle et grande plage de sable foncé et finit par passer au pied d’un immense nid de roussettes. Une superbe balade qui conclut notre visite de la région de Sigatoka.


De retour sur Nadi, nous laissons notre voiture de location dans le but de prendre le lendemain le bateau pour le petit archipel des Yasawas.

Mardi 30 janvier 2018 à 11:15

http://matmonde.cowblog.fr/images/articles2018/DSC08389resize20180130185558.jpg Bula les amis!
 
Ce petit mot, accompagné d'un franc sourire signifiant bonjour ou bienvenue, résume la gentillesse et l’hospitalité des fidjiens.
 
Et oui, nous sommes enfin à Fidji, dans cette immense archipel composé de plus de 300 îles s’éparpillant sur 1,3 millions de kilomètre-carré.
 
Je dis enfin car….. petit flash-back:
 
Le vendredi 19 janvier 2018, nous nous sommes rendus à l’aéroport de Tontouta en Nouvelle-Calédonie pour embarquer vers ces fameuses îles perdues dans le pacifique sud. 17 jours de vacances sont au programme. 
 
Au moment, de l’enregistrement : énorme surprise !!! Mon passeport expire le 26 juin 2018. Aucun problème me direz-vous puisque notre retour est prévu le 5 février 2018. Sauf que, pour 
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les îles Fidji, le passeport doit être encore valide 6 mois après la date du retour (je vous laisse compter pour vous rendre compte que ça ne passe pas ). 
 
La désillusion est donc énorme. Tout semble s’écrouler. Les agents de la compagnie aérienne nous invitent à faire une demande pour l’obtention d’un passeport d’urgence et nous bloquent des places pour le prochain vol disponible. Le problème, c’est que ce genre de papiers sont uniquement prévus pour les personnes qui doivent être évacuées pour raisons médicales. Cependant, on nous conseille d’essayer quand même, en nous précisant que, quelques fois ça peut marcher. 
 
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Du coup, le lundi suivant à la première heure, nous avons déposé notre dossier complet pour le passeport d’urgence. Quelques heures plus tard, la réponse tombe par téléphone : notre demande est acceptée !  Le soulagement! D’autant plus que les hôtels de la deuxième semaine étaient non-remboursable. Un grand merci au haut commissariat! 
 
En parlant d’hôtels, petite parenthèse : en faisant nos réservations sur internet, j’étais stupéfait du nombre d’établissements, qui plus est de luxe, que ces îles possèdent. En fait, le tourisme figure en première position des sources de revenus du pays. Avec près de 700 000 visiteurs par an, Fidji se 
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place parmi les destinations les plus fréquentées du pacifique sud. Les australiens et les néo-zélandais y viennent en masse. Le deuxième pôle économique du pays est la culture de la canne à sucre même si celle-ci commence à s’essouffler. Fin de la parenthèse.
 
Du coup, en possession de mon nouveau passeport, nous avons pu nous représenter le vendredi suivant à l'aéroport (avec une petite boule au ventre quand-même) pour embarquer vers Fidji avec cette fois-ci, plus que 10 jours de vacances devant nous. Mais, restons optimistes : c'est mieux que rien!
 
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Bien entendu, le programme n’est plus tout à fait le même qu’au départ. La partie balade en forêt, rivières et cascades tombe à l’eau. Dommage car c’est qui me faisait le plus envie. On profitera plus de la mer lors de ce voyage.
 
En arrivant à l'aéroport de Nadi, une des plus importantes villes fidjiennes, il peut être déroutant de voir autant d’indiens pour un pays océanien. En fait, 55% de la population sont mélanésiens ( enfin j’ai l’impression qu'il y a un mélange avec des polynésiens) et 40 % sont d’origine indienne  ( le reste proviennent d’autres îles du pacifique, d’asie ou d’europe ). C’est en 1879 que cette
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 dernière grande communauté a foulé pour la première fois le sol fidjien. Quelques années auparavant (5ans), les britanniques avaient pris possession de ce petit bout de paradis. Pour garantir le développement économique du territoire, ils décidèrent de lancer la culture de la canne à sucre. Toutefois, afin de maintenir le mode de vie communautaire des indigènes, les anglais décidèrent de faire appel à une main d’oeuvre extérieure : les indiens. Après l’indépendance en 1960, la communauté indienne s’est fortement intégrée dans le paysage local bien qu’elle ne jouisse 
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pas des mêmes droits que les fidjiens de souche. Par exemple, il est impossible pour un indien d’acquérir des terres. Ils doivent donc obtenir des baux pouvant aller jusqu'à 99 ans. Inutile de passer beaucoup de temps ici pour se rendre compte que les deux principales ethnies du pays ne s’apprécient guère.
 
Après avoir récupéré notre voiture de location  (j’étais content d’avoir réservé une automatique car ils roulent à gauche), nous nous dirigeons immédiatement vers la petite ville de Sigatoka à une soixantaine de kilomètres de là...

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