Mes derniers instants passés sur Manille m’ont légèrement réconcilié avec la capitale philippine. Après mon excursion sur le volcan Taal, j’ai décidé de changer de quartier. J’ai choisi Ermita idéalement placé car il se situe près d’Intramuros, l’unique attraction touristique de Manille. Intramuros est en fait le quartier historique de la capitale. Il possède un léger charme qui manque tant au reste de la ville. 
Il a été construit par les colons espagnoles. Il reste de nombreux vestiges de cette époque: des églises, des remparts, des rues pavés, un fort (nommé Santiago), de belles villas bourgeoises. Ce fut une balade fort agréable, loin du tumulte de la ville.
Mon hôtel se situait en face d’un immense shopping center. Il n’avait rien à envier à ses camarades australiens. D’ailleurs, à Manille, le nombre de centres commerciaux est assez impressionnant. 
Mais, je ne sais pas pourquoi, je me sens plus à l’aise en Australie pour faire mes achats.
Lors de mes déplacements en ville, j’ai tout fait pour éviter de prendre les taxis. Ces derniers ne veulent jamais mettre leur compteur et négocient la course à un prix fixe largement en la défaveur du touriste. 
Certains m’ont fait descendre de leur taxi car je voulais absolument qu’ils mettent en route ce qu’ils appellent le meter.
Du coup, j’ai découvert le « métro » (enfin, ce n’en est pas vraiment un car il n’est pas souterrain mais en hauteur). Bizarrement, je n’ai vu aucun étranger l’emprunter. Pourtant, c’est super économique et pratique même si il ne quadrille pas la ville aussi bien que son homologue parisien.
Je me suis aussi essayer au jeepney dans la capitale. Ca vaut le coup de le faire au 
moins une fois: ça défrise. Ce moyen de transport est très bon marché. Par contre, il faut vraiment être philippin de Manille pour pouvoir s’en servir. Il a fallu que je demande à un local où trouver le jeepney dans la direction souhaitée, puis à un autre lequel arrêter, et enfin au chauffeur où descendre.
Bref, j’ai une opinion moins noir de cette capitale. En fait, je n’ai pas eu de chance la première nuit: je suis tombé dans La rue des prostituées. Car, à Ermita, le tourisme sexuel ne se fait pas sentir.
Malheureusement, mon périple dans ce magnifique pays qu’est les Philippines s’est achevé. Je crois que je peux facilement placer ce voyage dans mon top trois de mes destinations préférées. C’était extraordinaire tant au niveau des paysages qu‘au niveau humain. Un véritable dépaysement. Ca m’a fait rappeler pourquoi on peut devenir addict des voyages.
Je pense réellement retourner dans ce pays. J’aimerai revoir les rizières en terrasses à la meilleure période, faire un trek sur le fameux volcan nommé Pinatubo, plonger au milieu des requins baleines et explorer d’autres îles aux plages et à la faune exceptionnelles.
Je suis actuellement à Sydney pour deux petites nuits. Je vais en profiter pour faire un peu de shopping.
Sur ce, merci de m’avoir suivi. Je suis en pleine réflexion pour mon prochain voyage qui aura peut-être lieu en mai. Je songe toujours à partir en Asie, mais plus centrale cette fois-ci comme l’Ouzbékistan ou le Népal, à moins que je me décide pour Madagascar. Je vous dis donc à bientôt dans le même esprit.
PS: d’ici quelques jours ou quelques heures, j’ajouterai un album photo sur les philippines dans ce blog.
Taal se situe à seulement une soixantaine de kilomètres de Manille et est l’un des volcans les plus original qui soit. Je vais essayer d’être clair: vous voyez sur la photo ci-contre la petite ile?
En fait, elle se situe sur un lac qui a englouti le cratère du volcan Taal. Ce volcan se trouve sur une ile au milieu d’un lac appelé également Taal. Bien entendu, cette étendue d’eau fait partie de l’ile de Luzon où se trouve également la capitale des Philippines (Pour résumer, c’est une ile dans un lac dans une ile dans un lac dans une ile; je ne sais pas si tout ça est bien clair).
Au sommet du cratère, j’ai d’ailleurs sympathisé avec deux coréennes qui étaient super désolées de ne pas mieux parler anglais. 
Mais une fois de retour sur le village nommé Talisay d’où partent les bateaux pour le volcan, la masse d’étrangers s’étaient évaporée! Je n’ai croisé aucun touriste. Les locaux se sont montrés fort accueillants. En marchant dans le village au coucher du soleil, non seulement la plupart des philippins me saluaient, mais en plus, je me suis fait invité deux fois à prendre un verre (une bière, et un peu plus loin, un fond de verre de whisky).
Le petit déjeuner philippin est servi (dans les hôtels), en plus du riz, avec de la viande sautée (souvent du poulet), un œuf sur le plat, du pain en tranche et bien sûr du thé mais plus souvent avec du café instantané (pas bon du tout) additionné d’une crème en poudre (c’est peut-être du lait mais ils appellent ça cream).
Ils ont également une sorte de ragout de viande accompagné de patates et de carottes.
Concernant les desserts, comme dans la plupart des pays d’Asie, il est difficile de trouver un menu comportant des mets sucrés.
Je n’ai pas eu l’occasion de consommer des boissons originales excepté la « royale » qui remplace le Fanta (ça a un gout de vitamine C en poudre, mélangé avec de l’eau) et la San Miguel, une bière blonde philippine, pas mauvaise du tout. Ils ont également un rhum local que je n’ai pas eu le privilège de tester. Mais, je ne pense pas qu’il soit excellent ! Qui a déjà entendu parler du rhum philippin ????
Les rizières en terrasses des environs de Banaue sont classées huitième merveille du monde et figurent sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. On dit que si elles étaient mises bout à bout, elles encercleraient la moitié du globe.
En effet, ce n’était pas le moment idéal pour contempler la beauté de ces merveilles. Les jeunes pousses verdoyantes de riz ne couvraient que très partiellement les terrasses. Je me suis juré d’y retourner pendant les mois d’avril, de mai ou de juin.
deux jours avec un guide dans ces montagnes découpées par le génie de l’homme. Cette balade était un véritable enchantement et particulièrement l’arrivée dans les petits villages de Cambulo et de Batad accessibles uniquement à pied. Les rizières en forme d’amphithéâtre qui entourent ces habitations constituent un spectacle à couper le souffle. J’ai sympathisé avec deux groupes de français
qui effectuaient la même randonnée, mais surtout avec mon guide philippin qui m’a même présenté par la suite à sa famille. Encore une fois, les philippines m’ont permis de passer de grands moments par la beauté des lieux, mais également du côté humain !
Je suis arrivé à 5 heures du matin dans un hôtel conseillé par un couple de français. A 6 heures, je me suis rendu dans la rue pour y prendre un petit déjeuner, et je me suis fait accoster par au moins une dizaine de prostituées ainsi qu’une enfant de moins de 10 ans (je n’ai pas trop compris ce qu’elle me demandait, mais ça m’avait l’air louche). Ca m’a tellement dégouté, que j’ai décidé de quitter Manille demain. Je pense me rendre près d’un volcan nommé Taal à moins d’une heure de route de la capitale. Par contre, ce soir, avant de m’enfuir de la ville, je vais en profiter pour me gaver de fast-food. Comme tout calédonien, j’adore le riz, mais pendant plus de 10 jours, matin (car le petit-déjeuner philippin est composé notamment de riz), midi et soir, il y en a marre !!!
Je suis enfin arrivé à El Nido. Ce petit village est situé au nord de Palawan et est implanté près de jolies plages de sable fin. El Nido vient du nom des nids d’hirondelles que l’on trouve dans les excavations des falaises calcaires ( pour ceux qui n’ont pas fait d’espagnol, El Nido signifie Le Nid). 
Ces nids valent de l’or : ils sont vendus près de 3000$ le kilogramme en chine. Ils rentrent dans la composition d’une soupe fameuse : un met chinois raffiné.
la vie aquatique en PMT. Je comprends pourquoi le lagon calédonien est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Franchement, autant les îles et leurs falaises de calcaire sont assez magnifiques et impressionnantes, autant les fonds sous-marins sont plutôt quelconque (surtout pour une réserve).
j’ai malheureusement quitté l’île de Palawan et ses habitants charmants par les airs. D’ailleurs, l’aéroport d’El Nido est particulièrement folklorique. Le bâtiment principal est une sorte de grand faré.
Les consignes de sécurité sont données au sol avant de monter dans l’avion. La piste est en terre. Le petit coucou de 19 places n’était pas très rassurant d’autant plus qu’il était plein et qu’on a attendu plus d’une heure et demi avant de décoller pour trouver une solution à l’excédant de poids. Mais, j’ai atterri sain et sauf à Manille. J’ai ensuite pris le bus pour Baguio, une étape sur la route menant à Banaue et ses fameuses rizières. A suivre.