MatMonde
Le petit tour du monde de Mat
Samedi 14 février 2009 à 7:02
Après toutes ces péripéties, la perspective de retrouver un cadre familier me ravie. Au tout début de mon voyage, je ne voulais rien rater des sites que proposait chaque endroit. Mais a partir de mes derniers instants passés en Syrie, j'ai perdu cette envie de découverte, enfin du moins en profondeur. Je ressentais le besoin de me poser.
Pour ceux qui hésitent a voyager seul, foncez!! C'est une super expérience. Les avantages sont nombreux. Non seulement, on libre de nos mouvements, libre de modifier notre itinéraire a souhait, mais les rencontres sont beaucoup plus faciles. J'ai eu rarement besoin de faire le premier pas et j'ai pu récolter une quantité d'adresses mail. Malheureusement, les contacts avec les gens locaux se sont fait très rares. Dans les pays assez pauvres, les rapports sont faussés par l'argent. 99% des fois ou on m'a abordé, c'était pour mon portefeuille.
Les gros inconvénients de voyager en solitaire, c'est de ne pas avoir une personne qui te rebooste dans les moments de fatigue et de ne pas pouvoir quelque fois partager de vive voix les petits moments magiques qui se créent. Mais, ce blog était finalement une super idée, il m'a justement aidé a combler ce dernier point négatif.
Dans tout les cas, merci de votre attention et de m'avoir suivi durant ces deux mois.
Dans quelques jours, j'essaierai d'ajouter des albums photos de la Catalogne, de la Jordanie, de la Syrie et de la Thailande.
A bientôt donc.
Jeudi 12 février 2009 à 5:42
Que c'est agréable quand on vous fait continuellement des sourires!!! Je suis ravi de me retrouver dans un pays aussi accueillant: La Thaïlande.
Bangkok est une ville super intéressante: non seulement, je suis dans un hôtel version presque 5 étoiles pour un prix dérisoire, mais la ville offre un super dépaysement entre ses temples et palais traditionnels, ses habitations rudimentaires au bords des différents canaux, ses immeubles et immenses centres commerciaux ultramodernes, sans oublier, comme je vous le disais en introduction, des gens super accueillants et sympathiques.
Par contre, le sourire est tellement ancré dans leur culture qu'on peut se demander si il est toujours réellement sincère ( même si il le semble).
La capitale du pays a quand même de gros cotés négatifs: la surpopulation, la circulation intense, l'air lourd et pollué, et le tourisme sexuel. Ce dernier n'ai pas réellement présent visuellement, à moins peut-être de traîner le soir dans les quartiers réputés pour être chauds, mais combien de fois, en finalement peu de temps, on m'a demandé, surtout les chauffeurs de taxi, si je ne voulais pas une fille.
Je me suis rendu dans le centre historique de la ville en tuk-tuk. Ce moyen de transport est super rigolo: c'est entre la moto et la voiture. Le prix d’un trajet est très économique. Par contre, en contrepartie le chauffeur fait plusieurs arrêts dans des magasins comme des bijouteries ou des tailleurs. La raison est simple : pour chaque client qu'il amène dans ces boutiques, le chauffeur se fait offrir des tickets d'essence. Du coup, ça me rallonge un peu le déplacement, ça m’oblige à entrer dans des boutiques et faire semblant d’être intéressé, mais je paye moins cher mon transport.
Par contre pour aller très vite dans la circulation dense de Bangkok, il y a la possibilité d’emprunter comme « taxi », un booster. C’est assez fun et il faut avoir le cœur bien accroché!
Dans le vieux Bangkok, on peut visiter Wat Pho, le plus ancien et aussi le plus vaste des temples de Bangkok. Il recueille en son antre un immense Bouddha Couché. Impressionnant avec ses 45 mètres de long et ses 15 mètres de haut, il est entièrement recouvert de feuilles d'or.
Non loin de ce monument se trouve le grand palais royal ainsi que le Wat Phra Kaew autrement appelé « temple du Bouddha d'émeraude ». L’ensemble, datant de la fin du 18e siècle, comporte de nombreux édifices magnifiques et était réservé exclusivement à la famille royale, qui n’habite plus ici à l’heure actuelle.
J’ai ensuite traversé le fleuve Mae Nam Chao Praya pour escalader le Wat Arun (« temple de l’aube » ), vieux de plus de 300 ans. Du haut de ses 82 mètres, on peut apprécier l’incroyable panorama que présente le fleuve et ses petits canaux.
Ces derniers font l’objet d’une balade très agréable loin du tumulte de la ville. On y aperçoit un Bangkok simple, calme, proche de la nature. Pour cela, j’ai pu emprunté une embarcation toute en longueur, le long boat, doté d’un moteur formé par une longue tige (on aurait dit une débroussailleuse). Une visite d’une plantation d’orchidées était également au rendez-vous.
Autre centre d’intérêt de la ville, et cette fois-ci, il est question du Bangkok moderne: ce sont les immenses shopping center. Toutes les grandes marques sont représentées. On pourrait facilement s’y perdre vu l’étendue et le nombre d’étages de ces derniers. Mais, j’ai finalement peu dépensé: ce n’était pas dans l’esprit de découverte de mon voyage.
Le soir, j’ai pu assister à un spectacle de danse traditionnelle dans un restaurant de la capitale. Les filles étaient charmantes, la gestuelle si particulière et pleine de grâce! J’adore ces moments de folklore où l’on se sent transporter dans un autre monde.
Mais, la capitale thaïlandaise aime se faire appeler la Venise de l’Asie du Sud-est et la visite d’un marché flottant s’imposait donc. Mon choix s’est orienté vers Damnoen Saduak, le plus grand marché flottant de Thaïlande et de ce fait le plus célèbre. Se situant à une centaine de kilomètres de Bangkok, je demandais à un chauffeur de tuk-tuk de me déposer à un centre d’information touristique dans le but de me renseigner sur les bus locaux en partance vers cette destination. Mais, ce dernier m’a emmené dans une agence de voyage. Celle-ci proposait un package qui englobait bien évidemment le fameux marché mais également le pont de la rivière Kwaï ainsi que le tiger temple. Moi qui n’aime pas les tours organisés, je me suis laissé séduire par cette occasion d’approcher ce pont mythique mais surtout de pouvoir caresser un vrai tigre!
La première étape était donc le marché flottant de Damnoen Saduak. Le lieu est magique! Un véritable festival de couleurs et d’odeurs! Les pirogues surchargées de produits locaux, fruits, légumes, épices, artisanats, vont et viennent sur les canaux étroits. Tout en silence et en sourire, au rythme du clapotis de l'eau, les vendeuses proposent leurs articles aux personnes embarquées ou à quai. La visite se fait à pied le long des canaux, ou, bien entendu, à bord d’un petit bateau loué.
Mais, la magie et l’authenticité s’évaporent très rapidement avec le flot incessant de touristes. Du coup, j’ai ressenti le besoin de m’exiler. Je me suis donc orienté vers le petit village à proximité traversé par les canaux. Le lieu redevenait paisible et naturel.
Le deuxième arrêt du tour était donc le fameux pont de la rivière Kwaï. Il se situe près de la ville Kanchanaburi à 2 heures de route de Bangkok. Si je ne me trompe pas, ce pont fût construit en 1942, après l’entrée en guerre des japonais avec Pearl Harbour en decembre 1941. L’armée japonaise voulait relier Bangkok à Rangoon par une voie ferrée dans le but de ravitailler ses troupes d’occupation en Birmanie. D’où la nécessité de ce fameux pont. La voie ferrée et ses nombreux ponts sur la ligne reliant la capitale thaïlandaise et la ville birmane furent édifiés par les prisonniers de guerre des Japonais. On parle 68 800 détenus dont : 30 000 britanniques, 13 000 Australiens, 18 000 hollandais et 700 américains. Près de 18 000, officiellement, devaient y trouver la mort, ainsi que 49 000 travailleurs forcés Thaïlandais. On peut d’ailleurs se recueillir sur les nombreuses tombes des alliés dans la ville de Kanchanaburi.
En tout cas, outre le passé chargée d’histoire, le pont n’a rien de spectaculaire en soi.
Cap vers le dernier arrêt de ce tour organisé: Le tiger temple. Ce dernier est un temple bouddhiste à une trentaine de kilomètres de Kanchanaburi où des moines ont soi-disant recueilli des tigres. Ces derniers à moitié endormis ( sont-ils shooter avec des médicaments???) et bien attaché avec d’énormes chaines sont accessibles aux mains des nombreux touristes. Par contre, par mesure de sécurité, on doit être accompagné et on doit s’approcher du félin par son arrière-train loin de sa grosse tête susceptible de nous croquer. Un peu trop encadré à mon gout, le lieu est hyper touristique mais l’opportunité de caresser ces magnifiques félins était trop belle! Un rêve réalisé!
Mon tour du monde est malheureusement sur le point de s’achever. La Thaïlande semble être un beau pays. Je pense y revenir pour explorer plus en profondeur cette destination.
Dimanche 8 février 2009 à 16:30
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Je suis sûr que vous êtes capable d'en citer au moins une. Au cours de mon voyage, j'ai découvert par exemple le dinar jordanien. Il est légèrement plus fort que l'euro. Pour un Dinar jordanien, on a à peine plus d'un euro. C'est sensiblement le même taux.
Mais depuis hier soir, je me familiarise avec le dinar du royaume de Bahrain. A ma grande surprise, une unité dans cette devise correspond à plus de 2 euros. J'ai voulu changer 50 euros, et je n'ai reçu que 22 Dinars et des poussières!!!!
J'ai eu un instant de panique en passant que j'allais me ruiner sur cette île.
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D'où ma joie d'apercevoir sur la route vers l'hôtel des enseignes publicitaires
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Bon, revenons à notre McDo pour avoir un aperçu du niveau de vie de nos Bahrainiens ( si on peut les appeler comme ça ): Un menu ( sandwich, boisson et frites) coûte 1 dinar et 500 fils (bizarrement, ils n'ont pas de centimes mais des "millimes"), ce qui correspond a un peu plus de trois euros. A noumea, il me semble que pour le meme type de repas, il faut compter plus du double.
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![http://matmonde.cowblog.fr/images/tourdumonde2008/IMG3645.jpg](http://matmonde.cowblog.fr/images/tourdumonde2008/IMG3645.jpg)
Pour ce qui est des centres d'intérêt du royaume, il y en a pas excepté ces immeubles impressionnants du point de vue de l'architecture, une énorme mosquée qui semble vachement moderne en comparaison de celle de Damas ou d'Alep et enfin de la nourriture occidentale,
![http://matmonde.cowblog.fr/images/tourdumonde2008/IMG3657.jpg](http://matmonde.cowblog.fr/images/tourdumonde2008/IMG3657.jpg)
La population semble assez cosmopolite. Je croise peu d'arabes dans les rues. En fait, ils sont dans leurs grosses voitures, et j'ai l'impression qu'ils forment l'élite des habitants de Bahrain. Les petites gens du peuple se composent apparement essentiellement d'asiatiques ( d'Inde, de Bangladesh, et peut-être de Thailande ou d'Indonesie ou de Philippines).
![http://matmonde.cowblog.fr/images/tourdumonde2008/IMG3654.jpg](http://matmonde.cowblog.fr/images/tourdumonde2008/IMG3654.jpg)
Voilà. J'avais pas grand chose à dire au début, mais j'ai réussit à en faire un article assez conséquent.
Vendredi 6 février 2009 à 13:52
Alep, deuxième plus grande ville du pays, est la dernière étape de mon voyage en Syrie.
Il y a une grosse bataille entre Alep et Damas pour le titre de la plus ancienne cité n'ayant jamais cessé d'être habitée. On peut dire que ces deux villes ont le même profil et donc les mêmes points d'intérêts.
Un plus par rapport à la capitale: sa fascinante citadelle en plein coeur de la veille ville. Ce palais royal construit en 1230 est entourée d'un profond (20 m) et large (30 m) fossé. Son imposante entrée fortifiée accessible par un pont, suivie d'une succession de cinq virages à angle droit et trois énormes portes en acier laisse à penser que cette forteresse devait être difficilement prenable. Du haut des tours de cette citadelle, la vue imprenable sur la cité est appréciable.
Je trouve également que les souks d'Alep sont plus authentiques que ceux de Damas. Là encore, il est vraiment difficile de décrire l'ambiance qui y règne. C'est un ensemble de sons, de couleurs et d'odeurs plus ou moins attirants. On ne peut pas dire qu'Alep comme les autres villes du proche orient soit irréprochable d'un point de vue hygiène. Quelques fois, il faut fermer les yeux dans les petits restos et dans les hôtels bon marché.
Par contre, qui n'a jamais entendu parler du fameux savon d'Alep? Ce dernier fut le premier produit d'hygiène corporelle et d'éradication des infections. Vers -1000, Alep devient la plateforme tournante du marché du savon dans le monde connu. Puis par le biais des croisades, sa recette aurait atteint l'Europe. Il est donc ainsi le lointain ancêtre de l'ensemble des savons durs et, en particulier, celui du savon de Marseille. Il ne contient aucun produit de synthèse, aucun solvant, aucun colorant, aucun fixateur de parfum, aucun dérivé de graisse animale. Il est totalement naturel, et donc totalement biodégradable. Ses vertus de renommées universelles font le bonheur des peaux sensibles. Je suis passé devant plusieurs fabriques de savon, mais, je n'ai malheureusement
pas osé demander si elles se visitaient.
A Alep, plus qu'ailleurs, j'ai rencontré quelques syriens sympathiques. Beaucoup parlent le français. Dans les souks, certains marchants utilisent leur capacité linguistique pour amadouer les touristes francophones dont je fais parti. Mais, c'est pas comme ça qu'ils m'auront!! Quelques fois, même après avoir fermement signalé que je n'avais besoin de rien, ils réussissent à tenir la conversation un petit quart d'heure avant de subtilement revenir sur la marchandise qu'ils ont à vendre. Ils sont malins et tenaces. Ils ne lâchent pas facilement. Mais, ils ont à faire à plus têtu qu'eux.
J'ai sympathisé lors de la visite de la citadelle avec un enseignant et ses élèves ( tous orphelins de père). Les gamins étaient très gentils et ouvert. Ils m'ont d'ailleurs abordé les premiers. Par contre, ils étaient un peu collant (certainement du a un manque d'affection).
Aujourd'hui, il est vendredi, et je m'ennuie un peu car tout est fermé. Il n'y a pas grand monde dans les rues et donc aucune animation. Heureusement, que j'ai vu le principal hier. J'en profite tout de même pour me promener dans les quartiens chrétiens. Au détour des ruelles riche en échoppes et bordées d’édifices de pierre grise entrecoupées de voûtes et d’arcs , on découvre quelques églises dont l'église arménienne des quarante martyrs. J'ai pu également visiter des villas traditionnelles syriennes. Ses magnifiques demeures patriciennes aux façades souvent discrètes sont organisées autour d'une cour centrale. Les décorations raffinées valent le coup d'oeil.
Je vous donne rendez-vous a Barhain. Apparemment, il y a peu de choses à se mettre sous la dent là-bas coté touristique. Je suis obligé de m'y arrêter deux ou trois jours pour prendre ma correspondance vers Bangkok.
Jeudi 5 février 2009 à 16:59
Après mon séjour dans la mythique Damas, je me suis dirige vers d'autres lieux tout aussi chargés d'histoires.
J'ai pris un bus pour Palmyre. Pour atteindre cette cité, il faut parcourir plus de 200 km dans un désert rude et sec. Pas de dunes ondulantes, pas de sable fin comme dans le Wadi Rum en Jordanie. Seulement de la caillasse à perte de vue. Néanmoins, je trouve ce paysage dénué de faune et de flore d'une rare beauté. Bon, il faut aimer, je vous l'accorde, mais ça me dépayse tellement.
Au bout de 2 heures, on aperçoit un mirage, une oasis pleine de verdure : Palmyre. Cette ville antique est réputée pour ses vestiges de la cité de Zenobie, reine de Palmyre. Le site est gigantesque.
On peut y constater l'influence de la culture romaine avec ses impressionnantes colonnades, son magnifique théâtre. On y trouve également les ruines d'un immense temple dédié au dieu Baal.
En dehors des murs de leur cité, les Palmyrènes construisirent une série de grands monuments funéraires s’étendant sur un kilomètre, qui forment maintenant la Vallée des tombes. Certaines d'entre elles sont en sous-sol.
Je me suis baladé également au bord de l'oasis chargée de palmiers dattiers. Une promenade charmante, mais de nombreux murs empêchent de pouvoir pleinement profiter du paysage.
Le lendemain, j'ai cassé ma tirelire et pris un taxi pour visiter deux autres sites inscrits au patrimoines de l'UNESCO: le krak des chevaliers et le château de Saladin. Ces deux endroits sont difficilement accessibles en transport en commun, ce qui explique le peu de touristes rencontrés. En fait, j'en ai vu aucun.
Le premier fort datant de l'époque des croisades est particulièrement imposant et bien conservé. Les chevaliers de l'Hôpital gérèrent le fort de 1142 à 1271, date de sa conquête par un sultan des Mamelouks. N'importe quel farceur aurait pu me faire sursauter a l'intérieur de ses salles humides, sombres et glauques. Je n'entendais que le bruit de gouttes d'eau qui tombait des parois. De temps en temps, le battement d'ailes d'une tourterelle venant de s'envoler me surprenait.
Le deuxième château quant à lui, est d'une surprenante beauté quand il nous apparaît brusquement au loin. Il se situe au milieu d'une forêt de pins, entouré de falaises. Les croisés en prennent possession au début du XIIe siècle. En 1188, cette forteresse semblant imprenable est conquise par Saladin.
Mais, une fois sur place, ce fort perd un peu de son charme. Il y a, en fait, peu de choses à voir. Principalement des ruines en court de restauration. Une petite déception pour ma part!
Le soir même, j'ai pris un bus pour Alep, dernière étape de mon voyage en Syrie (et qui fera prochainement l'objet d'un nouvel article).
Au début, je voulais m'arrêter a Hama, une petite ville qui semblait sympathique, mais, la succession de sites et de villes visitées en si peu de temps m'a un peu épuisé. Depuis Amman, je n'ai pas dormi deux nuits de suite dans le même lit, excepté a Damas. J'avais envie de me poser à Alep et d'en profiter pour faire une ou deux grasse matinée, d'autant plus que pour la première fois depuis mon arrivée au moyen orient, je n'entends pas de chants provenant de mosquées et qui me réveille a 5 heures du mat.