MatMonde
Le petit tour du monde de Mat
Mercredi 27 janvier 2010 à 15:20
Je suis enfin arrivé à El Nido. Ce petit village est situé au nord de Palawan et est implanté près de jolies plages de sable fin. El Nido vient du nom des nids d’hirondelles que l’on trouve dans les excavations des falaises calcaires ( pour ceux qui n’ont pas fait d’espagnol, El Nido signifie Le Nid). Ces nids valent de l’or : ils sont vendus près de 3000$ le kilogramme en chine. Ils rentrent dans la composition d’une soupe fameuse : un met chinois raffiné.
Le village en lui-même perd de son authenticité : Le lieu est assez touristique. Les philippins sont donc habitués à voir des étrangers, et se montre moins curieux. El Nido attire les voyageurs particulièrement pour ses magnifiques ilots et sa réserve marine.
J’ai donc pris un tour toute une journée qui proposait une balade d’iles en iles avec une sorte de pirogue motorisée possédant deux balanciers. J’y ai pu observer la vie aquatique en PMT. Je comprends pourquoi le lagon calédonien est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Franchement, autant les îles et leurs falaises de calcaire sont assez magnifiques et impressionnantes, autant les fonds sous-marins sont plutôt quelconque (surtout pour une réserve).
Après deux nuits dans ce coin du monde, j’ai malheureusement quitté l’île de Palawan et ses habitants charmants par les airs. D’ailleurs, l’aéroport d’El Nido est particulièrement folklorique. Le bâtiment principal est une sorte de grand faré. Les consignes de sécurité sont données au sol avant de monter dans l’avion. La piste est en terre. Le petit coucou de 19 places n’était pas très rassurant d’autant plus qu’il était plein et qu’on a attendu plus d’une heure et demi avant de décoller pour trouver une solution à l’excédant de poids. Mais, j’ai atterri sain et sauf à Manille. J’ai ensuite pris le bus pour Baguio, une étape sur la route menant à Banaue et ses fameuses rizières. A suivre.
Lundi 25 janvier 2010 à 8:28
Après une bonne nuit bercée par les vagues à Sabang dans un petit bungalow bien entendu au bord de la mer, une personne m’apprend que le bateau que je devais prendre pour El Nido est annulé faute de passagers. C’est donc par les terres que la suite de mon voyage s’effectuera. Malheureusement, il n’y a pas de liaison directe entre ces deux villages. J’ai du donc prendre une jeepney en direction de Puerto Princesa, descendre en milieu de parcours, pour espérer ensuite attraper en route un bus pour El Nido. Au carrefour, un homme âgé m’a demandé où j’allais. A sa tête, j’ai vite compris que mon souhait risquait d’être compliqué à réaliser. Il m’a conseillé de prendre un bus pour un village nommé Roxas, d’y passer la nuit, puis d’en prendre un autre pour ma destination finale. Je me suis décidé donc à stopper le premier bus qui passerait dans la bonne direction. Il se rendait effectivement à Roxas pour s’arrêter à Taytay. Comme ce dernier village, était plus proche géographiquement d’El Nido que Roxas, j’ai opté pour ce choix. Mais, j’ai un instant regretté. Le voyage était interminable. Après Roxas, la route était en mauvaise état et la plupart du temps en terre. Je mangeais la poussière à chaque arrêt et au passage de chaque véhicule venant dans le sens contraire. Une gamine devant moi m’a éclaboussé avec son vomi !! Moi qui voulait de l’authentique, j’étais servi !!
Mais mon arrivée sur Taytay m’a redonné du baume au cœur. Le petit hôtel que j’ai trouvé est particulièrement charmant. Il se trouve à flanc de montagne avec une vue imprenable sur Taytay et la mer. Mon bungalow est super sympa et possède un grand lit baldaquin.
Le village en lui-même est agréable, tranquille et plaisant. On y trouve une vieille forteresse, une belle cathédrale, des petites maisons de pécheurs sur pilotis. Les gens y sont particulièrement chaleureux. Plusieurs m’ont demandé de les prendre en photo. Un chauffeur de tricycle, après avoir longuement discuté et dit tout le bien qu’il pensait des français, m’a proposé pour le lendemain matin une balade en forêt aboutissant sur un lac. Me voilà donc embarqué dans une super aventure. Le lac n’était pas exceptionnel en lui-même, bien que la faune et la flore y était riche (j’y ai vu des écureuils, singes, échassiers, canards, aigles et coqs sauvages). Mais, c’est surtout du côté humain que j’ai apprécié la balade. Mon guide était particulièrement sympa, il m’a même ensuite invité chez lui et m’a présenté sa femme et son adorable petite fille. Un grand moment !
J’ai ensuite pris un van climatisé (j’ai eu de la chance - un philippin qui attendait comme moi le jeepney a négocié un minibus qui transportait des touristes et m’en a fait profité - j’ai même payé moins cher que le tarif local) pour enfin arriver à la désirée El Nido.
Lundi 25 janvier 2010 à 8:19
Comme prévu, je me suis rendu à la station de bus de Puerto Princesa pour prendre un jeepney en direction de Sabang. Ces engins sont en fait des jeeps laissées par les américains après la seconde guerre mondiale et qui ont été retapées. Ce moyen de transport est le symbole des philippines car c’est le seul pays au monde à en posséder. Par contre, niveau ponctualité, ce n’est pas le top ! J’ai attendu presque une heure avant qu’il n’arrive et une de plus pour qu’il ne démarre ! Sans compter le nombre incalculable d’arrêts qu’il a effectué tout au long du chemin. Plus de 3 heures de route, pour 77 kilomètres parcourus. Je me suis installé sur le toit du véhicule ce qui m’a valu la sympathie de quelques philippins. Ce n’était pas du tout confortable, encore moins sécurisant, il fallait fréquemment baisser la tête pour éviter de se prendre une branche d’arbre en pleine figure, mais j’étais heureux comme un pape. La vue du haut du jeepney était imprenable, et les paysages le long de la route spendides. Un voyage authentique !!!
Je suis arrivé vers midi à Sabang, un petit village charmant en bord de mer. Après avoir trouvé un bungalow pour y passer la nuit et après m’être restauré, je me suis rendu par bateau à l’attraction du coin : la spectaculaire rivière souterraine. On emprunte de petites barques à pagaie qui s’enfonce à l’intérieur d’une grotte sombre. Celle- ci abrite quelques chauve-souris, ainsi que des stalagmites et stalactites aux formes diverses : un champignon géant, pégase ou encore une femme nue de dos baptisée Sharon, un hommage à Sharon Stone (stone signifie pierre en anglais, ils ont l’humour fin les philippins).
Demain, je prends un bateau pour la ville de El Nido tout au nord de Palawan.
Vendredi 22 janvier 2010 à 13:27
Puerto Princesa est en quelque une porte d'entrée pour explorer la fameuse Palawan. C'est la capitale de cette immense île. Elle comprend près de 160 000 habitants. La vie y grouille comme dans toutes les villes d'asie: des hordes de tricycles motorisés, de veilles jeeps ou autres véhicules d'antiquité sillonnent l'artère principale. Mais, dès que l'on sort des sentiers battus, cette ville redevient comme ses habitants paisible et sympathique.
J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la petite ballade dans les quartiers résidentiels hors du tumulte de la ville. Tous les enfants que je croisais me saluer avec de grands sourires. Certains adultes me regardaient d'un air étonné, d'autres d'un air jovial et chaleureux, et quelques uns m'ont même abordé pour satisfaire leur curiosité("where do you come from?", "What are you doing here?", "where are you going to?"). Par contre, mon guide touristique m'avait prévenu: Il n'y a pas grand chose à voir dans cette ville. En deux trois heures, j'en avais fait le tour.
L'après-midi, pour ne pas m'ennuyer, j'ai décidé d'effectuer un city tour. Je n'aime vraiment pas ce genre de tour organisé en général: c'est surfait, aucun charme, peu d’intérêt. Par contre, cela m’a permis de porter mon premier bébé crocodile, de rencontrer un binturong ( c’est une sorte de croisement entre le chat et l’ours), de découvrir que les fleurs de cactus bien qu’elles soient jolies piquaient les doigts, et surtout de sympathiser avec une famille de philippins originaires de Manille en vacances à Palawan ainsi qu'avec nos trois guides. Ce fut un moment d'échanges agréable. Cette famille a prévu avec le même tour operateur la sortie sur Sabang que je compte également réaliser demain. Une des guides m'a proposé d'y aller avec eux, mais j'ai décliné l'offre. Je tiens à m'y rendre par mes propres moyens, en empruntant le Jeepney: un moyen de transport commun. J’espère être ainsi plus imprégné dans ce pays en côtoyant les locaux pour plus d’aventure et plus d’authenticité.
Rendez-vous demain à Sabang.J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié la petite ballade dans les quartiers résidentiels hors du tumulte de la ville. Tous les enfants que je croisais me saluer avec de grands sourires. Certains adultes me regardaient d'un air étonné, d'autres d'un air jovial et chaleureux, et quelques uns m'ont même abordé pour satisfaire leur curiosité("where do you come from?", "What are you doing here?", "where are you going to?"). Par contre, mon guide touristique m'avait prévenu: Il n'y a pas grand chose à voir dans cette ville. En deux trois heures, j'en avais fait le tour.
L'après-midi, pour ne pas m'ennuyer, j'ai décidé d'effectuer un city tour. Je n'aime vraiment pas ce genre de tour organisé en général: c'est surfait, aucun charme, peu d’intérêt. Par contre, cela m’a permis de porter mon premier bébé crocodile, de rencontrer un binturong ( c’est une sorte de croisement entre le chat et l’ours), de découvrir que les fleurs de cactus bien qu’elles soient jolies piquaient les doigts, et surtout de sympathiser avec une famille de philippins originaires de Manille en vacances à Palawan ainsi qu'avec nos trois guides. Ce fut un moment d'échanges agréable. Cette famille a prévu avec le même tour operateur la sortie sur Sabang que je compte également réaliser demain. Une des guides m'a proposé d'y aller avec eux, mais j'ai décliné l'offre. Je tiens à m'y rendre par mes propres moyens, en empruntant le Jeepney: un moyen de transport commun. J’espère être ainsi plus imprégné dans ce pays en côtoyant les locaux pour plus d’aventure et plus d’authenticité.
Vendredi 22 janvier 2010 à 4:11
Je viens de passer une nuit à Sydney avant d'avoir pris mon avion vers Manille. Je regrette de ne pas être resté deux ou trois jours de plus. J'ai retrouvé des amis qui étaient en vacances là-bas. Ils m'ont logé dans le luxueux appart de leurs parents.
On s'est baladé dans la city, et expérimenté quelques bars dont un qui proposait une boisson à base de vodka dans un lieu réfrigéré à -10°C avec comme décor des sculptures en glace, et un autre qui servait soi-disant des cocktails moléculaires (mais je n'ai pas compris ce qui était moléculaire là dedans, peut-être une sorte de gelée qui se mangeait à part et qui avait le goût de mon cocktail enfin rien de transcendant).
On s’est fait aussi un excellent resto italien sur Darling Harbour. Un seul bémol : la pizza mexicaine extrêmement pimentée ! J’avais la bouche en feu ce qui dénaturait le goût des autres pizzas.
Ce fut une journée fort sympathique ! Mais, le véritable voyage va enfin commencer. Je suis arrivé sur Manille en soirée et j'ai pris un vol intérieur le lendemain matin pour Puerto Princesa.
Mes nouvelles aventures sur Palawan sont officiellement déclarées ouvertes!!!
Mes nouvelles aventures sur Palawan sont officiellement déclarées ouvertes!!!