Playa del carmen sera notre étape pour quelques jours. Cette ville en bord de mer et particulièrement élégante attire un flot conséquent de touristes. Ses rues piétonnes impeccables près des plages, parsemées de petites fontaines d’eau, de boutiques chics, lui donne un air de ville européenne. Seul les mariachis en quantité importante rappellent que nous nous trouvons au Mexique.
La ville est particulièrement animée le soir. De nombreux artistes, jongleurs, peintres, musiciens accaparent l’attention des visiteurs venus en masse. A chaque coin de rue, une musique mexicaine ou moderne se fait entendre. Les magasins ferment très tard dans la nuit.
Bien que ses eaux soient moins cristallines et donc moins turquoises qu’à Isla Mujeres, les immenses plages de sable fin de Playa Del Carmen lui donne un petit air de paradis. Une excellente base pour découvrir les trésors d’alentour.
Bien que n’appréciant que moyennement les tours organisés, nous en avons pris un dans le but de visiter un des nombreux cenotes du coin. Les cenotes sont des trous d’eau dans des grottes sous terraines. La péninsule du Yucatan est d’ailleurs un véritable gruyère car elle en comporte plus de 10 000. N’ayant pas de matériel de plongée, le tour organisé paraissait incontournable. C’était une erreur, car ces cenotes sont bien indiqués, bien équipé et bien desservi par les bus. Nous aurions pu nous y rendre par nos propres moyens et y louer sur place palmes, masque, tuba.
Ce tour proposait également la visite d’un village Maya et des ruines de Coba. Organisé à la mexicaine, il nous a fait perdre notre matinée. On est parti avec plus d’une heure de retard. On nous a transporté dans une autre petite ville dans le but de rassembler d’autres touristes: encore plus d’une heure de perdue. Puis, le village maya était d’une déception! D’ailleurs, deux américains qui étaient avec nous ont arrêté le tour car il ne correspondait pas à ce qu’ils avaient choisi. Le midi, par contre, nous avons mangé dans un restaurant à Coba servant une très bonne cuisine mexicaine. Celui-ci se trouve près d’un lac peuplé de crocodiles. Nous en avons observé un beau spécimen de plus de deux mètres.
Mais l’attraction principale de ce village de 300 habitants sont ses vestiges Maya. Niché au cœur de la jungle, le site archéologique réveille l’âme d’aventurier qui sommeil en nous. Avec les quelques explications et les histoires racontées par le guide, nous nous sommes senti transporter dans un film à la Indiana Jones. Même si il est moins connu que Chichen Itza, Tulum ou Palenque, le site possède la plus grande pyramide du Yucatan (42 mètres). A son sommet, la vue y est magnifique. Nous avons fini notre tour par une baignade dans le tant désiré cenote. Sous terre, l’air y est chaud. Les eaux y sont particulièrement limpides. Le guide nous y a laissé quartier libre et il a fallu attendre la fin de sa sieste pour finalement rentrer sur Playa del Carmen à notre hôtel. C’était très léger comme organisation. Les seuls avantages de ses tours, ce sont les rencontres avec d’autres touristes. Nous nous sommes jurés de les éviter au maximum dorénavant.
Le lendemain nous avons pris un bus pour visiter cette fois-ci seul les ruines de Tulum. Les pyramides ne sont pas exceptionnelles en elles même. La taille modeste des édifices ne rivalise pas avec les constructions d’autres sites maya mais les vestiges doivent leur réputation au cadre dans lesquels ils se trouvent: prés des plus belles plages du Mexique. L‘emplacement a de quoi couper le souffle. Il surplombe une côte découpée. Les jardins bien entretenus, les palmiers, les nombreux oiseaux et gros iguanes qui se sont emparés des lieux ajoutent un charme indéniable. Nous en avons profité pour nous poser au bord de la magnifique plage du site. Le vent légèrement frai nous a poussé à rester sagement assis sur le sable et à observer les nombreux baigneurs courageux. Ce fût une excellente excursion.
Nous prenons maintenant la route vers Valladolid, une ville coloniale, dans le but de nous rapprocher de l’une des sept merveilles du monde Chichen Itza.