Son aéroport international, sa flopée incroyable d’hôtels, sa position centrale donnant accès à la fois à la Coral Coast et aux archipels des Mamanucas et des Yasawas, ainsi que son climat ont fait de cette petite ville un point d’ancrage incontournable. Toutes les activités et centres d’intérêts de l’immense île de Viti Levu sont accessibles et réalisables à la journée à partir de Nadi.
Cependant, comme c’est souvent le cas à Fidji, la ville en elle-même
ne mérite pas toutes nos attentions. Le centre est constitué d’une rue principale. On y retrouve tous les commerces et prestataires de services. J’en ai profité pour acheter un peu de linge dans un des shopping center.
Un temple indien vaut apparemment le détour. Il s’agit du plus grand édifice religieux hindouiste de l’hémisphère Sud. Malheureusement, il est en rénovation pour quelques mois. On l’a aperçu de loin, sa visite sera pour une prochaine fois.
En tout cas, je déconseille fortement de passer une nuit dans le centre-ville. Mieux vaut choisir un hébergement près de la mer même si les plages ne font pas vraiment envie en comparaison de ce que l’on a vu dans l’archipel des Yasawas.
On a choisi de passer deux nuits dans un bel hôtel (le Westin) au port Denarau pour conclure nos vacances. Ce quartier de Nadi se situe à 15 minutes du centre-ville sur une presqu'île. Une fois passé le pont qui sépare Denarau du reste de Nadi, le décor change
brutalement : ici règne le luxe et la volupté. De longs canaux permettent aux milliardaires d’accoster leur yachts devant leurs immenses maisons. Les pelouses verdoyantes sont tondues au millimètre près. Et bien entendu, en matière d’hébergement, on n’a pas le choix : haut de gamme et luxe. Ce n’est pas dans cet endroit que l’on vient recherche l’authenticité des îles Fidji.
Le petit centre commercial au port d’où partent les bateaux pour les archipels permet de passer un moment plaisant. Les nombreuses
boutiques proposent l’achat notamment d’objets de souvenirs et la plupart des restaurants et snacks offrent comme décor une vue sur les quais et la marina.
C’est ici donc que prend fin notre voyage à Fidji. Même si on se trouve à moins de deux heures de vol de la Nouvelle-Calédonie, cette excursion aura été dépaysante et ponctuée de nombreuses rencontres. Je pense à Via et Josh, nos deux guides à Sigatoka, mais également à toute l’équipe du blue lagoon resort avec une pensée particulière pour Luke et Dan, sans oublier l’attachante Miriam de
l’hôtel Westin.
On a également croisé des voyageurs de différents horizons : des australiens, des néo-zélandais, des chinois, des anglais, des argentins, des néerlandais, un sympathique couple autrichien et surtout un groupe d’américains bien déjantés (Désirée, Forest, Cody et sa copine). Avec ces derniers, on s’est suivi pendant tout notre séjour dans l’archipel des Yasawas, aussi bien dans les hôtels que dans les excursions. Au début, on se demandait si on était content ou pas de les retrouver partout, tant ils se montraient bruyant et se faisaient remarquer. En fait, il n’y a pas de juste milieux avec eux. On pouvait lire sur le visage des gens qui étaient dans leurs parages soit
une expression de dégoût, soit un regard amusé. Au final, on a bien rigolé avec eux et c’est un peu avec une certaine forme de nostalgie que nous les avons quitté ( pour avoir une meilleure idée de leur degré de folie, je mets en lien ici une petite vidéo lors d'une course de Bernard-l'hermite organisée par l'hôtel).
Pour conclure, Fidji ne peut laisser indifférent. Si ce n'est pas la beauté de ces îles tropicales du pacifique qui peuvent subjuguer, c’est grâce à la gentillesse et l’hospitalité de ce merveilleux peuple que la magie va opérer. Je retiens avant tout les “bula” joyeux et spontanés, les sourires sur les visages des enfants ainsi que de leurs
parents, les innombrables chants harmonieux interprétés avec fierté.
Ce n’est qu’un au revoir Fidji!