Munduk sera notre dernière étape sur l’île de Bali avant de rentrer sur Kuta pour prendre notre vol du retour. La fin des vacances se fait ressentir…

Munduk est bâti de part et d’autre d’une petite route assez abrupte traversant les montagnes. Le cadre est particulièrement charmant. Ce village attire des touristes en quête d’authenticité. De superbes randonnées permettent de découvrir l’arrière pays: des rizières en terrasse, des champs de cacao ou de café, une impressionnante cascade…

Munduk est réputé également pour l’abondance de ces girofliers, mandariniers et ses champs d’hortensia.

Nous avons dormi deux nuits dans une chambre d’hôte particulièrement agréable. La salle d’eau comportait une mignonne petite baignoire recouverte de galets de rivière. Les moustiquaires suspendues au dessus des lits transformaient la pièce en petit cocon douillet. La terrasse de la chambre où était servi une succulente nourriture balinaise surplombait les rizières et offrait un panorama sur les montagnes à coupler le souffle. Un lieu enchanteur.

Nous avons profiter de ce cours séjour à Munduk pour réaliser un trek assez éprouvant physiquement mais haut en couleur. Nous avons traversé les rizières où l’on rencontrait les paysans s’afféraient à la tache, puis les plantations de café, de cacao. Ensuite, nous avons entrepris une ascension d’une montagne pour nous retrouver dans un petit village de pécheurs au bord d’un lac. Après une pause déjeuner, nous avons pris la direction du retour par un autre chemin s’enfonçant dans une forêt tropicale. Une brume épaisse donnait au lieu un côté majestueux. Il ne manquait plus que des gorilles!!! Par contre, elle ne nous permettait pas de profiter pleinement de la vue qui semblait par moment être magnifique. Nous avons abouti sur une cascade haute de plusieurs mètres. La puissance de l’eau fracassant le sol dégageait un vent assez important.

Juste avant de retrouver la route principale menant à notre chambre d’hôte, nous avons rencontré une femme proposant à la vente du café réputé comme étant le meilleur et le plus cher du monde: le kopi Luwak. Il est récolté dans les excréments d'une civette asiatique, le luwak. Ce petit mammifère entre le blaireau et le chat consomme en effet les cerises du caféier, digérant leur pulpe mais pas leur noyau, qui se retrouve dans ses excréments. On suppose que les sucs gastriques contenus dans son tube digestif font subir une transformation bénéfique aux arômes des grains de café. Malheureusement, l’animal étant très sauvage et discret, ne sortant de sa tanière que la nuit, nous n’avons pas pu en observer.

Le trek laissera sans aucun doute des traces dans l’organisme. Nous avons commencé la randonnée à 9h pour rentrer au coucher du soleil à 18h, soit 9 heures de marche dans la journée. En tout cas, ce fût une longue mais belle balade.