MatMonde
Le petit tour du monde de Mat
Vendredi 19 décembre 2008 à 18:08
Mon voyage en Bolivie débute par Sucre, la capitale historique.
La ville est fondée en novembre 1538 pour établir une base permettant les activités minières prévues par Gonzalo Pizarro dans cette région Est de la Cordillère de Andes. En effet, non loin de là ( à 3 heures de Sucre en voiture), se trouve, à plus de 4 000m d'altitude, la ville de Potosi, célèbre pour ses mines importantes d'argent. Sucre, se trouvant à seulement 2 710m d'altitude, possède un climat et des conditions de vie plus confortable notamment pour la bourgeoisie de l'époque. Elle fût longtemps le centre judiciaire, religieux et culturel de la région et devient même la capitale de la Bolivie en 1839 grâce notamment aux efforts du maréchal Antonio José de Sucre ( d'où le nom de la ville), camarade d'armes du libérateur Simón Bolivar, pour l'indépendance du pays. Mais, après le déclin économique de sa soeur jumelle Potosí, le siège du gouvernement bolivien finit par être transféré à La Paz.
Cependant, elle reste aujourd'hui la capitale constitutionnelle du pays, et abrite le siège de la Cour suprême et par conséquent, de nombreux cabinets d'avocats et de notaires. Cette petite ville de 210 000 habitants est également devenue une ville universitaire importante. Elle figure parmi les plus belles villes du pays. Sucre est d'ailleurs inscrite au patrimoine mondiale de l'Unesco. Ses églises et ses autres édifices sont les temoins muets de la période de l'apogée de l'argent. Les façades des batiments sont blanches (d'ailleurs, elle porta le nom de Ciudad Blanca, Ville Blanche) ornées de balcons, de grilles de fer forgé et de volets de bois. Les toits sont recouverts de tuiles.
La ville possède un charme indéniable, et par la population présente, je me sens être sur une autre planète. Curieusement ici, souvent, les gens me dévisage dans la rue (contrairement à Séoul ou Tokyo par exemple). Ils semblent peu habitués à voir des européens, ou sont peut-être moins pudiques qu'en Asie.
La bolivie possède l'une des plus grandes réserves d'argent dans le monde, mais, malgrè cela, ce pays reste le plus pauvre d'amérique latine. La première chose qui m'a frappée en arrivant a l'aéroport: ce sont les petites filles de 5 - 6 ans et les vielles dames de 60 - 70 ans qui m'ont harcelées pour avoir quelques bolivinos. Par contre, aucun homme ne m'a abordé pour de l'argent, seulement de jeunes garcons, mais en échange de services ( vente de chewing-gum, cirage de chaussure,... ).
Je passe deux nuits dans cette petite ville fort agréable, avant de me rendre, bien entendu, à Potosi. La vie n'est vraiment pas chère ici. J'ai pris une chambre dans un hotel considéré comme luxueux et je n'ai dépensé que 19 euros la nuit. Ma chambre donne sur un manifique petit patio.
Mon voyage en Bolivie s'annonce prometteur...
La ville est fondée en novembre 1538 pour établir une base permettant les activités minières prévues par Gonzalo Pizarro dans cette région Est de la Cordillère de Andes. En effet, non loin de là ( à 3 heures de Sucre en voiture), se trouve, à plus de 4 000m d'altitude, la ville de Potosi, célèbre pour ses mines importantes d'argent. Sucre, se trouvant à seulement 2 710m d'altitude, possède un climat et des conditions de vie plus confortable notamment pour la bourgeoisie de l'époque. Elle fût longtemps le centre judiciaire, religieux et culturel de la région et devient même la capitale de la Bolivie en 1839 grâce notamment aux efforts du maréchal Antonio José de Sucre ( d'où le nom de la ville), camarade d'armes du libérateur Simón Bolivar, pour l'indépendance du pays. Mais, après le déclin économique de sa soeur jumelle Potosí, le siège du gouvernement bolivien finit par être transféré à La Paz.
Cependant, elle reste aujourd'hui la capitale constitutionnelle du pays, et abrite le siège de la Cour suprême et par conséquent, de nombreux cabinets d'avocats et de notaires. Cette petite ville de 210 000 habitants est également devenue une ville universitaire importante. Elle figure parmi les plus belles villes du pays. Sucre est d'ailleurs inscrite au patrimoine mondiale de l'Unesco. Ses églises et ses autres édifices sont les temoins muets de la période de l'apogée de l'argent. Les façades des batiments sont blanches (d'ailleurs, elle porta le nom de Ciudad Blanca, Ville Blanche) ornées de balcons, de grilles de fer forgé et de volets de bois. Les toits sont recouverts de tuiles.
La ville possède un charme indéniable, et par la population présente, je me sens être sur une autre planète. Curieusement ici, souvent, les gens me dévisage dans la rue (contrairement à Séoul ou Tokyo par exemple). Ils semblent peu habitués à voir des européens, ou sont peut-être moins pudiques qu'en Asie.
La bolivie possède l'une des plus grandes réserves d'argent dans le monde, mais, malgrè cela, ce pays reste le plus pauvre d'amérique latine. La première chose qui m'a frappée en arrivant a l'aéroport: ce sont les petites filles de 5 - 6 ans et les vielles dames de 60 - 70 ans qui m'ont harcelées pour avoir quelques bolivinos. Par contre, aucun homme ne m'a abordé pour de l'argent, seulement de jeunes garcons, mais en échange de services ( vente de chewing-gum, cirage de chaussure,... ).
Je passe deux nuits dans cette petite ville fort agréable, avant de me rendre, bien entendu, à Potosi. La vie n'est vraiment pas chère ici. J'ai pris une chambre dans un hotel considéré comme luxueux et je n'ai dépensé que 19 euros la nuit. Ma chambre donne sur un manifique petit patio.
Mon voyage en Bolivie s'annonce prometteur...