MatMonde - Le petit tour du monde de Mathttp://matmonde.cowblog.frCe blog a été essentiellement créé pour rassurer ma famille et raconter mes péripéties à mes amis lors de mes voyages autour du globe. Néanmoins, il peut aussi servir à satifaire la curiosité des internautes ou de les aider à avoir un aperçu des différents pays dont j'ai eu le privilège de visiter.CowblogfrWed, 07 Feb 2018 12:50:58 +0100180http://matmonde.cowblog.fr/nadi-la-capitale-touristique-des-iles-fidji-pour-conclure-notre-voyage-3278748.htmlNadi, la capitale touristique des îles Fidji pour conclure notre voyageNotre voyage aux îles Fidji prend fin dans la capitale touristique du pays : Nadi.

Son aéroport international, sa flopée incroyable d’hôtels, sa position centrale donnant accès à la fois à la Coral Coast et aux archipels des Mamanucas et des Yasawas, ainsi que son climat ont fait de cette petite ville un point d’ancrage incontournable. Toutes les activités et centres d’intérêts de l’immense île de Viti Levu sont accessibles et réalisables à la journée à partir de Nadi.


Cependant, comme c’est souvent le cas à Fidji, la ville en elle-même 

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ne mérite pas toutes nos attentions. Le centre est constitué d’une rue principale. On y retrouve tous les commerces et prestataires de services. J’en ai profité pour acheter un peu de linge dans un des shopping center.


Un temple indien vaut apparemment le détour. Il s’agit du plus grand édifice religieux hindouiste de l’hémisphère Sud. Malheureusement, il est en rénovation pour quelques mois. On l’a aperçu de loin, sa visite sera pour une prochaine fois.


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En tout cas, je déconseille fortement de passer une nuit dans le centre-ville. Mieux vaut choisir un hébergement près de la mer même si les plages ne font pas vraiment envie en comparaison de ce que l’on a vu dans l’archipel des Yasawas.


On a choisi de passer deux nuits dans un bel hôtel  (le Westin) au port Denarau pour conclure nos vacances. Ce quartier de Nadi se situe à 15 minutes du centre-ville sur une presqu'île. Une fois passé le pont qui sépare Denarau du reste de Nadi, le décor change 

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brutalement : ici règne le luxe et la volupté. De longs canaux permettent aux milliardaires d’accoster leur yachts devant leurs immenses maisons. Les pelouses verdoyantes sont tondues au millimètre près. Et bien entendu, en matière d’hébergement, on n’a pas le choix : haut de gamme et luxe. Ce n’est pas dans cet endroit que l’on vient recherche l’authenticité des îles Fidji.


Le petit centre commercial au port d’où partent les bateaux pour les archipels permet de passer un moment plaisant. Les nombreuses 

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boutiques proposent l’achat notamment d’objets de souvenirs et la plupart des restaurants et snacks offrent comme décor une vue sur les quais et la marina.


C’est ici donc que prend fin notre voyage à Fidji. Même si on se trouve à moins de deux heures de vol de la Nouvelle-Calédonie, cette excursion aura été dépaysante et ponctuée de nombreuses rencontres. Je pense à Via et Josh, nos deux guides à Sigatoka, mais également à toute l’équipe du blue lagoon resort avec une pensée particulière pour Luke et Dan, sans oublier l’attachante Miriam de 

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l’hôtel Westin.


On a également croisé des voyageurs de différents horizons : des australiens, des néo-zélandais, des chinois, des anglais, des argentins, des néerlandais, un sympathique couple autrichien et surtout un groupe d’américains bien déjantés (Désirée, Forest, Cody et sa copine). Avec ces derniers, on s’est suivi pendant tout notre séjour dans l’archipel des Yasawas, aussi bien dans les hôtels que dans les excursions. Au début, on se demandait si on était content ou pas de les retrouver partout, tant ils se montraient bruyant et se faisaient remarquer. En fait, il n’y a pas de juste milieux avec eux. On pouvait lire sur le visage des gens qui étaient dans leurs parages soit

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 une expression de dégoût, soit un regard amusé. Au final, on a bien rigolé avec eux et c’est un peu avec une certaine forme de nostalgie que nous les avons quitté ( pour avoir une meilleure idée de leur degré de folie, je mets en lien ici une petite vidéo lors d'une course de Bernard-l'hermite organisée par l'hôtel).


Pour conclure, Fidji ne peut laisser indifférent. Si ce n'est pas la beauté de ces îles tropicales du pacifique qui peuvent subjuguer, c’est grâce à la gentillesse et l’hospitalité de ce merveilleux peuple que la magie va opérer. Je retiens avant tout les “bula” joyeux et spontanés, les sourires sur les visages des enfants ainsi que de leurs 

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parents, les innombrables chants harmonieux interprétés avec fierté.

Ce n’est qu’un au revoir Fidji!


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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3278748.htmlWed, 07 Feb 2018 12:50:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/nadi-la-capitale-touristique-des-iles-fidji-pour-conclure-notre-voyage-3278748.html
http://matmonde.cowblog.fr/l-archipel-paradisiaque-des-yasawas-3278737.htmlL'archipel paradisiaque des YasawasAprès une nuit passée au coeur du centre ville de Nadi, nous sommes heureux de quitter le petit hôtel tenu par des indiens que nous avions malheureusement choisi. En effet, une mentalité d’arnaqueur se dégageait de cet endroit. Par exemple, on ne voulait pas me rendre la monnaie, ou, on nous a fait payer certainement le double du prix pour nous rendre au quai et tant qu’on ne sortait pas les billets, les portes du véhicule restaient verrouillées. Bref, même si il ne faut pas faire d’un cas une généralité, je comprends mieux pourquoi les fidjiens mélanésiens n’apprécient guère les indiens.
 
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Une fois au port, nous embarquons sur un bateau pour l’archipel des Yasawas. Situé à l’est de Viti Levu, cet amas d’île et celui des Mamanucas tout proche figurent parmi les destinations les plus prisées du pays. Les Mamanucas présentent l’aspect parfaitement classique des petits îlots tels que l’on s’en imagine ou que l’on en côtoie en Nouvelle-Calédonie, tandis que les yasawas, d'origines volcaniques, surprennent par leur hauteur. C’est la raison pour laquelle nous avons opté pour ce dernier archipel. De plus, étant plus éloigné que celui des Mamanucas et donc moins accessible, il semble 
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plus tranquille et agréable.
 
Le catamaran à moteur propose une multitude d’arrêts. 4 heures et demi de navigation permettent d’atteindre le resort le plus loin pour lequel nous avons justement réservé 3 nuits dans un premier temps.
 
On passe d’abord par quelques îlots des Mamanucas pas plus gros que l’île au canard à Nouméa. Il est d’ailleurs surprenant de voir des hôtels sur une si petite surface. Ces îlots étant dépourvus de ponton, notre catamaran doit s’arrêter au milieu de 
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la mer et attend que les petites embarcations des resorts viennent chercher les touristes ainsi que des ravitaillements. Je suis assez content de ne pas avoir opté pour ces premiers hébergements: le sable et la couleur de l’eau restent banals  (pour un calédonien ).
 
Par contre, à l’approche des Yasawas, la donne change. Le charme commence littéralement à faire effet et on en oublie presque la mésaventure et la mauvaise impression laissée par l’hôtel au centre ville de Nadi (Nadi downtown hotel).
 
L’île de Waya où nous resterons deux nuits sur le chemin du 
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retour est d’une incroyable beauté. Ce n’est pas temps la couleur de l’eau ou du sable qui impressionnent mais la majesté des pics rocheux et des collines verdoyantes. Les photos fusent.
 
Après plus de 4 heures de croisière sur une mer particulièrement calme, nous arrivons en début d’après-midi sur l’île de Nacula. Ici encore la beauté de son relief et la végétation d’un vert surréaliste font leur effet.
 
L’incroyable accueil du blue lagoon resort avec des chants, des 
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sourires, une multitude de ‘Bula’ (bienvenue) ainsi qu’un généreux cocktail laisse présager un séjour plus qu’agréable. On a en Calédonie de véritables leçons à tirer du tourisme vu par les fidjiens!
 
Dès notre arrivée, nous avons enfiler les maillots, les palmes ainsi que masque et tuba pour explorer les fonds marins de la jolie plage de l’hôtel. Petite déception : la visibilité n’est pas super, quasiment pas de poissons. Cependant, les coraux sont assez beaux.
 
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En fin d’après-midi, nous avons emprunté un petit sentier derrière le resort qui grimpe sur les collines de l’île. A mesure où on prend de l’altitude, les paysages se subliment. Les points de  vue se multiplient pour notre plus grand bonheur. Des petits oiseaux ne cessent de nous suivre et virevoltent juste devant nous. Le parcours se termine sur une crête qui offre un panorama imprenable sur une des tribus de Nacula. La balade pas extrêmement longue mérite vraiment les efforts dépensés.
 
De nombreuses excursions sont disponibles à l’hôtel. Nous en 
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avons opté pour 3.
 
La première s’intitule : ‘snorkeling trip’. Une petite embarcation nous emmène près d’une île voisine pour faire du pmt  (palme masque tuba). Une activité pas forcément à conseiller. Les coraux sont plus beaux que devant l’hôtel mais guère plus de poissons à se mettre sous la dent et l’eau n’est pas forcément beaucoup plus claire. 
 
La deuxième excursion consiste en une visite de la tribu la plus proche. Au programme : visite des églises, chants et danses 
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traditionnelles, petit marché de souvenir improvisé par les femmes du village et pour finir visite de l’école du village. Cette dernière rencontre avec de petits écoliers ne m’enchantait guère au départ, m’estimant en vacances, mais face à l'enthousiasme de ces petites bouilles qui ont dansé et chanté avec coeur, impossible de se montrer indifférent.
 
Enfin la dernière excursion choisi nous a conduit en bateau sur l’île de Sawa-I-Lau. Les falaises de calcaires impressionnent de par leur hauteur. On y vient pour ses sublimes grottes. La première cavité avec sa coupole de 15 mètres de haut laisse 
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rentrer de la lumière au coeur de l’obscurité et donne à la couleur de l’eau présente des tons turquoises. La baignade rafraîchissante dans un tel milieu paradisiaque s’avère plus qu’agréable. Une deuxième cavité est accessible. Par contre, il faut avoir le coeur bien accroché. On doit plonger à deux mètres de profondeur puis se faufiler dans un cours mais sombre passage pour atteindre la deuxième grotte. L’obscurité y est ici bien plus présente. A l’aide de torche, on visite tout en nageant le couloir principale de la cavité. Le retour est beaucoup moins stressant car on plonge en apnée cette fois-ci vers la lumière de la première grotte.
 
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En dehors des excursions, l’hôtel propose de nombreuses activités toute la journée : des ateliers tressage, des cours de cuisine, des courses de Bernard-L'hermites, un bowling avec en guise de boules des noix de coco et en guise de quilles des bouteilles d’eau remplies de sable, …
 
La nourriture proposée par le resort était variée, raffinée et d’excellente qualité. On s’est bien régalé mais si parfois la quantité s’avérait un peu limite.
 
Mais le point fort du blue lagoon resort est incontestablement 
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son accueil, la gentillesse du personnel qui se montre au petit soin avec tous. Même le directeur de l’établissement passe constamment de table en table pour discuter et vérifier que tout se passe bien.
 
D’ailleurs, c’est avec un pincement au coeur que nous quittons l’établissement. Fabienne a même versé sa larme pour tout dire.
 
Nous reprenons donc le catamaran à moteur en direction de Nadi avec pour objectif d’un second et dernier stop dans l’archipel des Yasawas, plus précisément sur l’île de Waya qui 
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nous avait tant subjugué à l’aller. 
 
Notre arrivée sous une pluie battante a certainement dû annuler les chants d’accueil prévus par l’hôtel nommé octopus. Immédiatement on se rend compte que le resort est mieux situé que le précédent. La plage de sable blond est plus belle, les bungalows plus sympathiques. Par contre, le personnel se montre beaucoup moins attentionné qu’au blue lagoon et plus distant, ce qui n’enlève en rien leur gentillesse. D’ailleurs, le second soir, au moment du dîner, l’ensemble des serveurs et 
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animateurs (facilement une trentaine de personnes) entonnèrent des chants traditionnels avec plusieurs danses. La chorale puissante et enthousiaste produisait une magnifique harmonie communicative. On avait presque envie d’aller danser avec eux. 
 
Comme le blue lagoon, les activités ne manquent pas. Nous avons participé à une excursion : l’ascension d’un des magnifiques pics rocheux de l’île. Comme le chemin traverse la tribu avoisinante de l’hôtel, nous étions obligé d’être 
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accompagné d'un guide. Une fois le joli village fidjien passé, nous avons pu nous rafraîchir dans un petit trou d’eau douce avant d’entamer une longue montée. En sautant directement dans le bassin naturel, j’ai peut-être fait une sorte de choc thermique, car l’ascension est devenu rapidement et anormalement un incroyable calvaire. J’avais plus de force, plus d’énergie, plus de jus, plus d’essence dans le moteur. J’ai cru que j’allais devoir renoncer. Un vrai cauchemar alors que les paysages étaient enchanteurs. Après plus de deux heures d’ascension sur un sentier abrupte et parfois très glissant, 
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après avoir crapahuter sur plusieurs parois rocheuses, on est finalement arrivé au spectaculaire belvédère pieds nus (on a décidé d’abandonner les chaussures presque à mi-parcours ce qui a étonné le groupe d’américains farfelus mais sympathiques au final ).  La vue depuis l’une des plus hauts pics de l’île est étourdissante. Une balade ardue mais à recommander. De retour en bas, j’en pouvais plus et j’étais heureux de refaire trempette dans le petit trou d’eau. Deuxième satisfaction, une embarcation est venu nous récupérer,  nous évitant de retraverser tout le village à pied
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 jusqu'à l’hôtel.
 
L’après-midi, après avoir retrouvé quelques couleurs, nous sommes aller explorer les fonds sous-marins devant l’hôtel sans trop de conviction. Et excellente surprise, on s’est rapidement laissé subjugué par la beauté des coraux ainsi que la variété de petits poissons rencontrés. Une belle plongée ! 
 
Du coup, le jour du départ, nous y sommes retournés une dernière fois. Notre voyage dans le magnifique archipel des yasawas prend fin. Nous reprenons une 
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dernière fois notre catamaran à moteur pour retrouver Nadi. En partant d’octopus resort, nous quittons un bel hôtel sur une magnifique île. Par contre, quand nous sommes partis de Blue Lagoon resort, nous avons quitté une famille...
 
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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3278737.htmlSun, 04 Feb 2018 13:14:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/l-archipel-paradisiaque-des-yasawas-3278737.html
http://matmonde.cowblog.fr/sigatoka-le-bol-de-salade-des-iles-fidji-3278729.htmlSigatoka : le bol de salade des îles Fidji La petite ville de Sigatoka se situe au sud ouest de Veti Levu, la principale et la plus grande des îles de Fidji. Cette dernière abrite 75% de la population du pays pour une superficie de 10 429 kilomètres-carré. Il faut parcourir plus de 500 kilomètres pour y faire un tour complet. L’intérieur de l’île s’avère encore très sauvage et quasiment dépourvu de routes.

Sigatoka se trouve donc à proximité de la mer,  tout comme l’intégralité des autres villes de Veti Levu. Ses terres particulièrement fertiles le long de l’une des plus larges rivières du pays en font une région très agricole (elle est même appelée ‘Bol de salade’) où les 

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habitants vivent principalement des fruits du sol si généreux.


Nous avons opté pour passer deux nuits à l’hôtel Gecko’s resort. Ce fut un bon choix notamment en raison du spectacle de danse océanien organisé au restaurant de l'établissement qui a égayé notre première nuit à Fidji. Bien que le début manquait d’originalité ou d’autenticité pour un calédonien habitué au tamoure tahitien, la fin du spectacle s’avérait plus intéressant avec la dextérité des danseurs à manier des bâtons enflammés. En tout cas, nos animateurs du soir 

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nous ont communiqué leur joie de vivre.


Le lendemain nous avons opté pour un tour organisé (non prévu initialement) en vue de découvrir la cascade de Biausevu. A notre agréable surprise, point de bus bondé de touristes avec un itinéraire trop programmé, non, nous avions une petite voiture, un chauffeur souriant et un guide personnel qui ne l’était pas moins. Même si l’organisation n'était pas super bien ficelée, ce fut bien sympathique! L’agence familiale nous a accueilli à son bureau au petit centre ville. 

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Nous avons fait la coutume d’accueil pour être accepté par le clan. Cette petite cérémonie consiste à partager une boisson à base de racines.


Puis, on nous a emmené au marché de Sigatoka, avant de nous embarquer pour le village de Biausevu. Une petite marche dans une jolie forêt conduit à la belle et grande cascade de la tribu. Les deux seuls points négatifs, c’était la couleur de l’eau, plutôt marron d’une part (certainement dû à la pluie des derniers jours ), et la faible profondeur du trou d’eau d’autre part. Par contre, ce fût rafraîchissant! De retour à la tribu, un petit casse-croûte en 

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compagnie de notre sympathique guide nommée via nous à permis de combler le petit creux dû à la baignade. Ce tour nous a surtout permis d’apprécier la gentillesse, la spontanéité ainsi que la joie de vivre des fidjiens, mais également de nous immerger dans les us et coutumes des authentiques habitants du pays. Un excellent moment !


A peine rentré du tour, nous avons récupéré notre voiture pour visiter le Tavuni Hillary Fort situé au bord de la rivière de Sigatoka. Par chance, nous sommes arrivés au moment de la fermeture et le guide du site a réouvert le portail juste pour nous. En fait, l’endroit 

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positionné sur les hauteurs des collines surplombant le fameux cours d’eau, abrite des vestiges d’un fort d’origine tongienne. Ce clan dominait la région avec la férocité de ses guerriers cannibales. Il ne reste plus que quelques fondations de maisons et une énorme pierre surnommée ‘Killing zone’. Sur cette dernière, on allongeait l’ennemi les bras en croix avant de l’achever. Ensuite, le corps finissait dans un four cailloux avant d’être dégusté 

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uniquement par les hommes. Selon la légende, l’énorme pierre s’est fendue en trois morceaux à l’arrivée de missionnaires catholiques,  ce qui figura comme un présage et mis fin au cannibalisme. Cette tribu d’irrésitibles se souleva lors de la signature de l'acte de cession à la Grande-Bretagne et finit par être décimée en 1876 par les armes à feu des britanniques. Si les ruines ne présentent que peu d’intérêt, les jolies points de vue sur la vallée de Sigatoka méritent vraiment le 

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détour.


Le lendemain, nous avons continué notre visite de la région par le Kula Eco Park. Ce minuscule zoo abrite plusieurs volières de perroquets et de perruches multicolores des îles Fidji. Alors que la majorité des oiseaux nous fuyait, on est tombé sur un loriquet peu farouche qui essayait sans cesse de nous becqueter le doigt. On peut également observer et même porter sur soi des iguanes fidjiens d’un vert fluorescent. Ces derniers figurent parmi les iguanes les plus rares et les plus appréciés au monde. L’intégralité du parcours au

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 milieu d’une petite forêt humide s’est avérée très agréable.


Nous avons ensuite pris la direction du premier parc national de Fidji : les Sigatoka sand dunes. Comme son nom l’indique, des sentiers de randonnée permettent d’accéder à des dunes de sable. Nous avons opté pour le parcours le plus long : 5km pour deux heures de marche avec pause photos. Ces dunes, d’une largeur comprise entre 200 et 800 mètres, et d’une hauteur de 20 à 50 mètres, se sont formées il y 

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a plus de 2000 ans. Une érosion de résidus de roche issus de la rivière s’accumulent à son embouchure pour former un banc de sable. L’action des vagues transporte ensuite le sable sur la terre ferme, où le vent prend alors le relais et emporte le sable plus à l’intérieur des terres formant ainsi une dune. Le sentier vaut vraiment le coup. Il traverse une jolie forêt, surplombe des prairies verdoyantes, puis un petit village fidjien, avant de nous conduire au sommet des immenses dunes de sables. Il est surprenant de voir comment la végétation arrive à pousser dans ce sol si drainant. Rapidement, la vue sur la mer égaye davantage le 

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paysage. Seul ombre au tableau : les quelques détritus à moitié enfouis dans le sable. Le parcours longe ensuite la belle et grande plage de sable foncé et finit par passer au pied d’un immense nid de roussettes. Une superbe balade qui conclut notre visite de la région de Sigatoka.


De retour sur Nadi, nous laissons notre voiture de location dans le but de prendre le lendemain le bateau pour le petit archipel des Yasawas.

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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3278729.htmlThu, 01 Feb 2018 10:54:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/sigatoka-le-bol-de-salade-des-iles-fidji-3278729.html
http://matmonde.cowblog.fr/bula-3278726.htmlBula! Bula les amis!
 
Ce petit mot, accompagné d'un franc sourire signifiant bonjour ou bienvenue, résume la gentillesse et l’hospitalité des fidjiens.
 
Et oui, nous sommes enfin à Fidji, dans cette immense archipel composé de plus de 300 îles s’éparpillant sur 1,3 millions de kilomètre-carré.
 
Je dis enfin car….. petit flash-back:
 
Le vendredi 19 janvier 2018, nous nous sommes rendus à l’aéroport de Tontouta en Nouvelle-Calédonie pour embarquer vers ces fameuses îles perdues dans le pacifique sud. 17 jours de vacances sont au programme. 
 
Au moment, de l’enregistrement : énorme surprise !!! Mon passeport expire le 26 juin 2018. Aucun problème me direz-vous puisque notre retour est prévu le 5 février 2018. Sauf que, pour 
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les îles Fidji, le passeport doit être encore valide 6 mois après la date du retour (je vous laisse compter pour vous rendre compte que ça ne passe pas ). 
 
La désillusion est donc énorme. Tout semble s’écrouler. Les agents de la compagnie aérienne nous invitent à faire une demande pour l’obtention d’un passeport d’urgence et nous bloquent des places pour le prochain vol disponible. Le problème, c’est que ce genre de papiers sont uniquement prévus pour les personnes qui doivent être évacuées pour raisons médicales. Cependant, on nous conseille d’essayer quand même, en nous précisant que, quelques fois ça peut marcher. 
 
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Du coup, le lundi suivant à la première heure, nous avons déposé notre dossier complet pour le passeport d’urgence. Quelques heures plus tard, la réponse tombe par téléphone : notre demande est acceptée !  Le soulagement! D’autant plus que les hôtels de la deuxième semaine étaient non-remboursable. Un grand merci au haut commissariat! 
 
En parlant d’hôtels, petite parenthèse : en faisant nos réservations sur internet, j’étais stupéfait du nombre d’établissements, qui plus est de luxe, que ces îles possèdent. En fait, le tourisme figure en première position des sources de revenus du pays. Avec près de 700 000 visiteurs par an, Fidji se 
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place parmi les destinations les plus fréquentées du pacifique sud. Les australiens et les néo-zélandais y viennent en masse. Le deuxième pôle économique du pays est la culture de la canne à sucre même si celle-ci commence à s’essouffler. Fin de la parenthèse.
 
Du coup, en possession de mon nouveau passeport, nous avons pu nous représenter le vendredi suivant à l'aéroport (avec une petite boule au ventre quand-même) pour embarquer vers Fidji avec cette fois-ci, plus que 10 jours de vacances devant nous. Mais, restons optimistes : c'est mieux que rien!
 
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Bien entendu, le programme n’est plus tout à fait le même qu’au départ. La partie balade en forêt, rivières et cascades tombe à l’eau. Dommage car c’est qui me faisait le plus envie. On profitera plus de la mer lors de ce voyage.
 
En arrivant à l'aéroport de Nadi, une des plus importantes villes fidjiennes, il peut être déroutant de voir autant d’indiens pour un pays océanien. En fait, 55% de la population sont mélanésiens ( enfin j’ai l’impression qu'il y a un mélange avec des polynésiens) et 40 % sont d’origine indienne  ( le reste proviennent d’autres îles du pacifique, d’asie ou d’europe ). C’est en 1879 que cette
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 dernière grande communauté a foulé pour la première fois le sol fidjien. Quelques années auparavant (5ans), les britanniques avaient pris possession de ce petit bout de paradis. Pour garantir le développement économique du territoire, ils décidèrent de lancer la culture de la canne à sucre. Toutefois, afin de maintenir le mode de vie communautaire des indigènes, les anglais décidèrent de faire appel à une main d’oeuvre extérieure : les indiens. Après l’indépendance en 1960, la communauté indienne s’est fortement intégrée dans le paysage local bien qu’elle ne jouisse 
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pas des mêmes droits que les fidjiens de souche. Par exemple, il est impossible pour un indien d’acquérir des terres. Ils doivent donc obtenir des baux pouvant aller jusqu'à 99 ans. Inutile de passer beaucoup de temps ici pour se rendre compte que les deux principales ethnies du pays ne s’apprécient guère.
 
Après avoir récupéré notre voiture de location  (j’étais content d’avoir réservé une automatique car ils roulent à gauche), nous nous dirigeons immédiatement vers la petite ville de Sigatoka à une soixantaine de kilomètres de là...
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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3278726.htmlTue, 30 Jan 2018 11:15:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/bula-3278726.html
http://matmonde.cowblog.fr/videos-3278689.htmlVidéos Vous trouverez dans le menu sous les albums photo un lien nommé Les vidéos de voyages. Il vous redirigera vers d'autres liens vous permettant de visionner sur youtube mes petits montages vidéos. Vous aurez la possibilité de regarder soit le film complet du dernier voyage (plus d'une heure) soit par épisode de 5 à 10 minutes. Bon Film et à bientôt sur les îles Fidji!





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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3278689.htmlTue, 16 Jan 2018 05:51:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/videos-3278689.html
http://matmonde.cowblog.fr/le-christ-redempteur-de-rio-ma-cinquieme-merveille-du-monde-3277734.htmlLe Christ Rédempteur de Rio : ma cinquième merveille du mondeSi on devait définir un symbole de Rio, ce serait celui-ci : le Cristo Redentor ou en français le Christ Rédempteur.
 
Ce grand monument est incontournable à Rio car il se dresse au sommet d’une montagne dominant la ville. Même de nuit, il est inévitable. Illuminé, il est visible des quatre coins de la ville comme une veilleuse apaisante. Le Christ Rédempteur figure parmi les sept nouvelles merveilles du monde et sera la cinquième que je découvre.
 
Pour y accéder et l’observer de plus près, on prend un taxi 
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jusqu'au quartier de Cosme Velho d’où un train à crémaillère grimpe le corcovado, le pic de granit sur lequel repose notre imposant monument.
 
En descendant du taxi, quantités de rabatteurs essaient de décourager les touristes d’emprunter le train en prétextant que 
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l’attente sera trop longue et tentent de les attirer dans leurs minibus.
 
Finalement, on a très rapidement une place dans un wagon. Ce dernier nous transporte sur les pentes abruptes du Corcovado à travers une forêt dont la majorité des arbres s’avère être des Jacquiers. Les asiatiques ont certainement dû jouer un rôle important dans la construction de Rio pour que ces arbres soient 
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si présents. Plus le train monte, plus la vue se dégage.
 
Une fois débarqué, il ne reste plus qu’à gravir quelques marches pour atteindre les pieds du géant. Avec ses 38 mètres de haut, le Cristo Redentor est le monument le plus grand et le plus connu du Brésil. Inauguré en 1931, il est considéré comme la plus grande statue Art Déco au monde. Le sculpteur en chef Paul Landowski, d’origine franco-polonaise, effectua la majeure partie de la construction en France. Ce projet nécessita 10 années de 
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dur travail pour y voir le jour. Il a même fallu avoir recours au porte-à-porte pour trouver les fonds nécessaires à la réalisation de la statue.
 
Cette représentation du Christ change de celles que l’on est habitué à voir. Pas de bébé dans une crèche, ni un barbu maigrelet ensanglanté agonisant sur une croix, mais un homme serein au visage placide ouvrant généreusement les bras. Il semble vouloir enserrer la baie de ses membres. Son regard est tourné vers le Pain de Sucre, son bras gauche vers la zone nord 
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de Rio et le stade de foot Maracana alors que son bras droit s’oriente vers Ipanema, Leblon et la Lagoa Rodrigo de Freitas.
 
Avec plus d’un million de visiteurs chaque année, c’est l’un des sites les plus fréquentés du pays. D’ailleurs, aujourd'hui, un monde fou est venu le photographier sous tous les angles. Difficile par moments de se faire une place. Des tapis de sol sont installés à plusieurs endroits pour permettre aux photographes 
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amateurs de s’allonger dans le but de prendre plus facilement des clichés de leurs proches au côté du Christ. 
 
En tout cas, j’avoue que cette nouvelle merveille du monde est celle qui m’a le moins marqué jusqu'à présent. Sa situation, au sommet d’une montagne, à 710 mètres d’altitude, dominant la fabuleuse ville de Rio, a certainement contribué à son élection parmi les sept plus beaux monuments actuels. Cependant, la faible luminosité et le temps couvert durant notre visite a 
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certainement considérablement atténué la beauté des lieux. Bien que la vue soit imprenable et dégagée, j’ai préféré celle qu’offrait le Pain de Sucre.
 
Cette mythique statue marque la fin de notre voyage de plus d’un mois en Amériques du Sud. Ce fut un fabuleux périple avec une quantité de paysages hallucinants et extrêmement variés. On est passé d’immenses mégalopoles à de tout petits villages, de vastes déserts à une jungle exubérante entourée de cascades, sans oublier les incroyables glaciers, les lacs bleus turquoises, 
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les fabuleuses montagnes, les steppes à perte de vue… En plus des panoramas extrêmement diversifiés, les conditions météorologiques l’ont également été. On a connu de fortes chaleurs humides, un froid glacial, des ciels bien dégagés mais également chargés de pluie ou d’orage, un vent à décorner les boeufs, la grêle, la neige et certainement que j’en oublie… Bref, un excellent voyage !!! 
 
 
 
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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3277734.htmlWed, 08 Feb 2017 09:19:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/le-christ-redempteur-de-rio-ma-cinquieme-merveille-du-monde-3277734.html
http://matmonde.cowblog.fr/la-ville-merveilleuse-de-rio-de-janeiro-3277720.htmlLa ville merveilleuse de Rio de JaneiroImmenses plages de sable blond peuplées de cariocas attentifs à la sculpture de leur corps, montagnes et pics abruptes verdoyants, matchs de football spectaculaires, soirées endiablées de samba, fièvre du carnaval, paysages urbains entourés de favelas et de forêts tropicales, …. Vous l’aurez rapidement compris : on se trouve bien à la Cidade Maravihosa (‘ville merveilleuse’) comme aiment la surnommer ses habitants ou plus communément appelée Rio de Janeiro ! 
 
Après un mois de vadrouille en Argentine et ses alentours où nous avons rarement dormi deux fois dans le même lit, cette 
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sublime ville brésilienne considérée d’ailleurs comme celle offrant les plus beaux panoramas citadins du monde est, à mon point de vue, un excellent choix pour se poser plusieurs jours et récupérer de notre bien sympathique périple avant de retrouver notre quotidien. 
 
Nous avons opté pour le confort d’un hôtel quatre étoiles dans le quartier de Flamengo. La petite vue sur la mer et sur le fameux 
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pain de sucre du douzième étage est appréciable et relaxante.
 
Peu de centres d’intérêt figurent dans le quartier résidentiel de Flamengo, mais son emplacement assez central et sa réputation d’un bon niveau de sécurité ont guidé notre choix comme point de base d’exploration. Une des particularité du quartier est le parque do Flamengo, un immense espace vert en bord de plage. Résultat d’un projet de terrassement qui nivela la colline en 1965, 
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le parc d’une superficie de 1,2 kilomètres carrés abrite un musée d’art, des pistes cyclables, des terrains de sport et plus de 170 000 arbres de 300 espèces différentes. La plage de sable blond est très belle, mais l’eau presque noire transpire la pollution. Cela ne décourage pas quelques cariocas (habitants de Rio) venus s’y baigner.
 
Notre visite de Rio commence d'ailleurs par son littoral. 
 
Ipanema et Leblon, deux quartiers voisins parmi les plus riches 
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de la ville, se sont construits au bord d’une superbe plage de sable doré. Pour les cariocas, il y a la plage de Leblon et la plage d’Ipanema, et il ne faut pas se tromper et les confondre ! En réalité, il s’agit d’une même plage délimitée par un tout petit estuaire. L’eau très clair y est propice à la baignade. Le bord de mer est bondé de monde. Quantité de vendeurs déambulent sur la plage pour vendre des maillots, des jus de fruits, des paréos, …. Cela participe à l’animation des lieux.
 
La plage est jalonnée de postos (postes de secours) qui la 
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subdivisent en plusieurs secteurs fréquentés théoriquement par une population bien différente. On retrouve normalement le coin des volleyeurs, le coin des gays, le coins des jeunes des favelas voisines, le coin des beaux gosses aux corps sculptés,... Cependant, en longeant le bord de mer, je trouve qu’au contraire, la population est, au final, très diversifiée. De plus, les cariocas ne semblent pas complexés: on retrouve des personnes obèses en maillot de bain à côté de jeunes aux corps athlétiques. Au début, je ne comptais 
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pas m’y baigner, mais l’appel de la mer fut, d’un coup, très brutale.
 
Après s’être rafraîchis, nous arrivons à l’extrémité est de la plage. Une pointe rocheuse appelée Ponta do Arpoador s’avance dans l’eau et s’avère un joli point de vue sur la fameuse plage d'Ipanema qui s’étend vers les pics des Dois Irmãos en arrière plan. Ce qui gâche le plaisir d’escalader ce promontoire est 
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l’odeur d’urine qui s’y dégage.
 
La prochaine plage juxtaposant celle d’Ipanema est l’une des plus célèbres de la planète: Copacabana. Cette dernière a été baptisée ainsi après la construction d’une chapelle abritant une réplique de la vierge de Copacabana, un petit village que j’ai eu l’occasion de visiter au bord du lac Titicaca en Bolivie.
 
A la place de l’édifice religieux, on retrouve, aujourd'hui, le Forte de Copacabana, un fort militaire érigé en 1914. Il fût l’un des 
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premiers ouvrages défensifs de Rio. Les immenses canons dominant la baie se montrent impressionnants et dissuasifs. Bien qu’appartenant encore à l’armée, pour une modique somme, on peut y pénétrer pour découvrir un musée ainsi que les installations défensives, siroter une boisson fraîche auprès d’un de ses cafés, mais surtout, apprécier la vue sur les 4 kilomètres de plage de sable fin de Copacabana avec en toile de fond l’inévitable pain de sucre.
 
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L’animation, avec les inlassables déplacements des vendeurs ambulants, ainsi que la fréquentation du bord de mer sont tout aussi prisées qu'à Ipanema bien que la qualité de l’eau semble légèrement se détériorer sur la plage. La partie nord de celle-ci change de nom. Elle s’appelle Leme. La démarcation entre Copacabana et Leme se montre plus furtive qu’entre Leblon et Ipanema car c’est une avenue, l’avenida Princesa Isabel, qui fait office de séparation.
 
Non loin d’Ipanema et de Copacabana, un peu plus dans les
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 terres, un grand lac salé nommé Lagoa Rodrigo De Freitas fait la joie de promeneurs et de cyclistes cariocas sur les 7,2 kilomètres de piste. 
 
Notre découverte de Rio continue à Urca où figure l’un des emblème de Rio: le Pain de Sucre. Ce pic incontournable culminant à 396 mètres est le seul bloc monolithique de granite de la ville à s’élever directement depuis le bord de mer. 
 
Pour y accéder, on peut emprunter deux téléphériques. Le
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 premier part d’Urca, près d’une jolie petite plage attirant de nombreux cariocas, et grimpe jusqu'au petit mont nommé Morro da Urca à 215 mètres d’altitude. De là, la vue permet d’observer Rio d’un autre angle. On aperçoit la baie de Guanabara. Cette dernière a une largeur et une profondeur d’une trentaine de kilomètres. Elle contient près de 130 îles. Du fait du rejet des eaux usées de l’agglomération de Rio de Janeiro directement dans la baie, un gros problème de pollution se pose et a été révélé lors de la préparation des Jeux 
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Olympiques de 2016. 
 
Le deuxième téléphérique nous transporte jusqu'au Pain de Sucre. Au sommet, la ville se déroule sous nos pieds. La vue sur le littoral, les nombreux pics verdoyants, avec au milieu de ce décor idyllique, les bâtiments de la ville dont des favelas accrochées aux falaises s’avère un régal.
 
Le lendemain, nous avons opté pour un tour organisé dans la forêt de Tijuca. Cette dernière est décrite comme la plus grande 
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forêt urbaine du monde. Quand l’exploitation intensive du café dans la région participa à la déforestation et commença à causer des problèmes d’approvisionnement en eau potable de la ville, un important effort de restauration et de préservation de la forêt débuta en 1861. En 13 ans, le major Archer et ses 6 esclaves planta en 13 ans plus de 100 000 arbres. La présence de nombreux Jacquiers m’a surpris. Ils ont été planté, au départ, par des chinois qui ont ouvert la route dans la forêt.
 
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D’ailleurs, le premier stop de notre tour se nomme vista chinesa en hommage à ces asiatiques. Il offre une vue imprenable sur Rio à partir de la forêt. En fait, il s’agira du seul arrêt acceptable pratiquement de notre tour. Je trouve que l’on est pas loin de l’arnaque avec cette compagnie jeep tour. Le guide était sympa, mais les sites visités manquaient cruellement d’intérêt. Après avoir appréciés le panorama sur la ville. On a effectué un arrêt suivi d’une marche de deux minutes avant d’accéder à une cascade dont le bassin bétonné enlevait du charme au lieu, puis un autre près d’une 
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chapelle avec un petit parcours en forêt conduisant à un centre de visiteurs vétuste. Retour ensuite aux hôtels respectifs. Vraiment nul pour ne pas être vulgaire. Bien que visiter des bidonvilles ne m'intéressent pas trop, si c’était à refaire, j’opterais pour un tour dans les favelas à la place de la forêt Tijuca !
 
Deux autres quartiers de la mégalopole, tous deux icônes du Rio bohème, valent le détour : Lapa et Santa Teresa. Le premier, ancien faubourg résidentiel aisé, est devenu peu 
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recommandable dans les années 30. Aujourd'hui, c’est l’une des capitales musicales du Brésil.
 
L’attraction phare du quartier est l’Escadaria Selarón. Cet escalier de 215 marches recouvertes de mosaïques multicolores porte le nom de son auteur, l’artiste chilien Jorge Selarón. Ce dernier consacra toute sa vie à cette oeuvre. Il est d’ailleurs mort en 2013 à l’âge de 65 ans sur ces mêmes marches. La plupart des mosaïques sont aux couleurs du drapeau brésilien (vert, bleu, jaune) car il voulait rendre hommage à son pays hôte. Devant la médiatisation de son oeuvre, des voyageurs se mirent 
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à lui apporter des carreaux de faïence de leur propre pays qu’il incorpora à son installation en constante évolution. L’escalier comprend des mosaïques de plus de 60 pays et il incarne l’esprit créatif et bohème de Lapa.
 
Un autre lieu insolite de Lapa est la Catedral Metropolitana. Datant de 1976, cette immense cathédrale en forme de cône, très laide de l’extérieur, dévoile sa beauté en son antre par une série de vitraux colorés d’une hauteur de 60 mètres aux quatre 
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coins du bâtiment.
 
Non loin de l'édifice religieux, se trouvent les Arcos Da Lapa. Datant du 18ème siècle, cet aqueduc a été construit, au départ, pour acheminer l’eau du fleuve Carioca jusqu'au centre ville. Les 42 arches de 64 mètres de haut lui donne un air de Rome antique. Aujourd'hui, le bonde (un tramway ) qui circule entre Lapa et Santa Teresa, passe sur le monument. 
 
D’ailleurs, nous l’empruntons pour nous rendre à Santa Teresa 
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(petite anecdote: il est payant à l’aller et gratuit au retour, donc, pour ceux qui veulent le prendre sans payer, c’est possible à partir de son terminus à Santa Teresa, l’arrêt largo do guimarães ). Ce quartier, juché sur une colline surplombant Rio, abrite, dans ses rues sinueuses, de jolies demeures du 19ème siècle. De magnifiques maisons coloniales dont la plupart sont largement taguées se dressent sur les hauteurs. Le bonde nous dépose à largo do guimarães, au coeur de Santa Teresa. Cette minuscule place abrite quelques restaurants et boutiques d’artisanat. En se promenant 
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dans les ruelles, on tombe sur une quantité d’affiches placardées tous les 5 mètres pour nous rappeler la grande insécurité qui règne dans ce quartier ( ‘attention aux voleurs’, ‘ici quelqu’un s’est fait assassiné’, …). On a même aperçu une voiture de gendarmerie qui circulait avec les militaires exhibant aux fenêtres leurs mitraillettes. Pour toutes ces raisons, on n’a préféré ne pas trop s’aventurer hors des sentiers battus du quartier.
 
Il reste un dernier endroit emblématique de Rio de Janeiro dont je n’ai pas encore mentionné. Voyez-vous lequel? A paraître dans le prochain article...
 
 
 
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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3277720.htmlSun, 05 Feb 2017 03:46:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/la-ville-merveilleuse-de-rio-de-janeiro-3277720.html
http://matmonde.cowblog.fr/vue-panoramique-des-chutes-d-iguacu-au-bresil-3277716.htmlVue panoramique des chutes d'Iguaçu au BrésilAprès une bonne nuit de récupération, nous traversons la frontière pour nous rendre à la ville brésilienne de Foz do Iguaçu juste en face de Puerto Iguazú, sa très proche voisine argentine. Les formalités douanières entre les deux pays se montrent beaucoup plus simples et rapides que celles entre l’Argentine et le Chili au pasa de Jama.
 
Foz do Iguaçu (260 000 habitants) contraste avec Puerto Iguazú (80 000 habitants) par ses dimensions et la hauteur de ses immeubles. Son aspect moins touristique (même si sa proximité avec les chutes attire les foules) et son côté cosmopolite en fait
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 une base moins appréciée que du côté argentin. Pourtant, le service hôtelier y est d’une qualité bien supérieure pour un prix plus abordable.
 
Une fois nos sacs déposés à l’hôtel, nous nous dirigeons immédiatement vers le Parque Nacional do Iguaçu. Quel est l’intérêt de se rendre aux chutes à partir du Brésil ? Le côté argentin se situe au-dessus et devant ces dernières tandis que 
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le côté brésilien offre une vue panoramique et plus générale du site.
 
La visite s’avère beaucoup plus expéditive ici que dans le parc voisin. La balade consiste en un parcours d’environ 1,5 km. La vue sur les impressionnantes chutes, la forêt tropicale et le fleuve en contrebas se montre magnifique et complète 
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réellement notre excursion de notre dernière journée en Argentine.
 
En fait, je recommanderai de visiter d’abord le côté brésilien car on y comprend mieux la configuration du site, alors que de l’autre bord, on est dans le feu de l’action sans vraiment savoir où l’on se situe. 
 
Au Brésil, la majeure partie des cataractes observées la veille se 
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déroule devant nous en amphithéâtre. Le chemin longe ensuite la colline pour atteindre une passerelle s’avançant au dessus de l’eau jusqu'à la chute la plus puissante et haute (82 mètres), le salto Unión, en plein milieu de la garganta del Diablo. La bruine qui s’y dégage nous arrose littéralement. Le parcours s’achève non loin où un ascenseur permet d’accéder à une plate-forme au sommet des chutes. Une dernière vision des cataractes.
 
Ici encore, les coatis égayent et animent le parcours. Toujours à 
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la recherche de nourriture, ils n’hésitent pas à grimper sur les tables d’un snack pour chiper quelques choses de comestible. Un s’est même accaparé un coco et ne voulait plus la lâcher tout en se démenant pour essayer de grignoter la chair blanche de la noix. 
 
Juste avant de reprendre le bus, un bébé coati a affronté ses peurs et s’est approché à quelques centimètres de moi pour examiner la brindille que j’agitais devant lui. La curiosité l’a emporté. Iguaçu vaut vraiment le coup pour ses chutes, c’est 
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certain, mais également pour sa faune!
 
Le lendemain, on est revenu aux abords de l’entrée du parc national pour le Parque das Aves que l’on a pas pu visiter la veille. Ce parc ornithologique renferme d’innombrables oiseaux dont une bonne partie sont d’origine brésilienne. Il vaut vraiment la peine!
 
Une jolie colonie de flamants roses y est exposée. C'est 
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beaucoup plus sympa de les voir en liberté mais on n'avait pas aperçu jusqu'à présent des bébés. Au parc, c'est chose faite maintenant. Des miroirs sont installés pour donner une illusion de grand nombre aux oiseaux car ils ne se reproduisent pas s’ils se sentent en petit groupe. C’est assez amusant de les observer se pavaner devant les miroirs. On croirait presque qu’ils sont narcissiques.
 
Le parcours permet de pénétrer dans de grandes volières. La première qui m’a impressionné est incontestablement celle 
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contenant l’emblème d’Iguaçu, le toucan. On n’a pas pu en observer un seul en liberté. Du coup, ici, on est comblé, car, en plus, ils n'hésitent pas à s'approcher tout près. Il y en a un qui a même joué avec une fermeture éclair d’une poche de mon pantalon. Avec leur long bec orange et leurs yeux bleus, ces oiseaux semblent factices! On dirait presque des peluches en plastique.
 
Un peu plus loin, la plus grande volière abrite une multitude d’aras de toutes les couleurs. Par moments, les énormes 
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perroquets s’envolent en nuée au dessus de nos têtes dans un vacarme total. Très impressionnant ! 
 
La dernière grande cage mémorable dans laquelle on peut entrer est celle enfermant une grande quantité de papillons, mais surtout, plusieurs minuscules colibris. Battant des ailes plusieurs dizaines de fois par seconde, ces derniers sont les seuls oiseaux capable de réaliser un vol statistique, et même, en marche
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 arrière. Il est fascinant de les observer passer de fleurs en fleurs butinant avec leur très longue langue. 
 
Tout à la fin du parc, on a la possibilité de se prendre en photo avec un ara accroché à notre bras. Je dois attirer les bêtes car, en plus d’un papillon qui ne me lâchait pas dans l’enclos précédent et du toucan qui s’amusait avec ma fermeture éclair dans la première volière, le perroquet se prenait des libertés et 
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becquetait les sangles de mon sac à dos!
 
En tout cas, ce fut une sortie bien agréable. A ne surtout pas manquer pour ceux qui se rendent à Foz do Iguaçu.
 
Nous voilà, maintenant, après 2 heures de vol, à l’étape finale de notre voyage : Rio de Janeiro....
 
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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3277716.htmlThu, 02 Feb 2017 22:04:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/vue-panoramique-des-chutes-d-iguacu-au-bresil-3277716.html
http://matmonde.cowblog.fr/au-plus-pres-des-chutes-d-iguazu-en-argentine-3277711.htmlAu plus près des chutes d'Iguazú en ArgentineNotre périple en Argentine se poursuit et prendra fin dans le Nord-est du pays aux abords des fameuses chutes d’Iguazú.
 
Notre point de chute et d'exploration se nomme Puerto Iguazú pour deux courtes nuits. On se situe, ici, au bord des fleuves Rio Iguazú et Rio Paraná marquant la frontière entre le Brésil, le Paraguay et bien évidemment l’Argentine. D’ailleurs, un belvédère nommé Hito 3 Fronteras surplombe les Rio et permet d’apercevoir en un clin d’oeil les 3 pays. Puerto Iguazú n’a que peu d’intérêt à l’exception de sa proximité avec les célèbres 
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chutes classées au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1984. 
 
Ces dernières, les plus larges du monde sur un front de 2 700 mètres, et d’après certains, plus spectaculaires encore que les chutes du Niagara (d’une largeur de 792 mètres côté canadien et 323 mètres côté américain ) ou victoria ( d’une largeur de 1 700 
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mètres en Zambie et au Zimbabwe ), dévalent au coeur d’une végétation tropicale exubérante. Près de 275 cascades étagées se jettent les unes dans les autres dans un grondement assourdissant en formant des immenses nuages de bruine.
 
A l’entrée du parc (Parque Nacional Iguazú), un petit train conduit dans un premier temps à la station Cataratas d’où deux circuits pédestres ( le circuito superior et le circuito inferior ) 
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permettent d'approcher les chutes au plus près. Mais vu la file d’attente, on préfère emprunter un petit sentier à pied conduisant au même endroit. Bien nous en a pris! En effet, sur le chemin, on croise avec curiosité un groupe de coatis. J’imagine que beaucoup n’ont jamais entendu parler de ces animaux. Et pourtant, ils méritent d'être connus au vu de leurs petites bouilles bien craquantes. Assez proche d’un raton laveur, ils possèdent un museau très pointu ainsi qu'une longue queue relativement poilue et droite comme un piquet. Ils vivent en forêt, sont omnivores et très gourmands. Ils passent leur temps à renifler le
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 sol pour débusquer des insectes ou à rechercher un fruit comestible. Ils sont aussi agiles sur terre que dans les arbres. D’un naturel curieux, ils n’hésitent pas à s'approcher des humains attirés par les bonnes odeurs s’échappant des sacs à dos. Malheureusement pour nous et heureusement pour la sauvegarde de l’espèce, il est rigoureusement interdit de leur donner à manger. On serait bien resté des heures avec ces petites bêtes bien sympathiques, mais l’appel des chutes se fait également pressante.
 
Le circuito superior, d’une longueur de 650 mètres, emprunte une
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 série de passerelles. Il permet de découvrir le sommet de certaines cascades et en traverse d’autres oscillant entre 40 et 60 mètres de hauteur. Ce chemin offre de très beau points de vue d’ensemble. Des nuées d’oiseaux de la même espèces (peut-être des vautours ) tournoient au-dessus des chutes ce qui rajoute une touche d'exotisme. Mais le clou du spectacle est lorsque le parcours s’achève au fantastique arc de cercle formé autour du salto San Martin. Ce dernier émerveille par le rugissement et la 
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sensation de puissance avec laquelle les eaux déferlent et se fracassent sur les pierres pour former une seconde chute à plus de 70 mètres en contrebas. 
 
Sur la transition avec l’autre circuit, on aperçoit, en plus de quelques coatis peu farouches, un gros caïman immobile au pied d’un petit pont.

http://matmonde.cowblog.fr/images/articles2017/tmp31901305552081.jpgLe circuito inferior, long de 1,7 km, rejoint les rives du Rio Iguazú en aval des chutes, puis permet de le remonter en offrant une succession de points de vue sur les rideaux blancs des principales cataractes. Le parcours à travers la forêt tropicale est très agréable. L’attraction phare de cette boucle est le Salto Bosseti où l’on s’en approche tellement que la douche est quasiment inévitable. 
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La encore, on se sent tout petit face au grondement terrifiant des eaux.
 
Non loin, des escaliers descendent vers la rivière en contrebas des cascades d'où de petites embarcations permettent d’accéder en quelques minutes à l’île San Martin au coeur du rio. On débarque sur une plage de sable. De cet endroit, un sentier conduit à des miradors. Là encore, on a droit à d’incroyables panoramas sur ce site naturel d’exception. Moi qui aime
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 les cascades, je suis aux anges! En une seule journée, j'en ai vu au moins autant que tout ce que j'ai pu observer jusqu'à présent. Sur l’îlot, on rencontre un énorme reptile noir tacheté de blanc (on en croisera d’autres à de nombreuses reprises ) appelé Tégus ainsi que d’innombrables oiseaux noirs, au reflet bleuté sur la tête et jaune au niveau du ventre.
 
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Vers la fin du circuito inferior, deux jolies cascades isolées du reste des chutes tombent dans un même bassin au coeur de la végétation. Un endroit idéal pour une pause casse-croûte.

En revenant à la station Cataratas, un groupe de petits singes 
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(des capucins me semble t-il) volent la vedette aux rigolos et très présents coatis. Peu sauvages, ils posent comme des stars devant l'attroupement de touristes. 
 
Enfin, nous nous dirigeons à pied vers la dernière station nommée Garganta del Diablo (décidément, les argentins affectionnent ce nom, étrange pour un peuple très catholique d’où provient l’actuel Pape). Une très longue passerelle traverse le paisible mais très large Rio Iguazú en amont des cataractes. En chemin, on a pu apercevoir d’énormes poissons, une tortue, et un 
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petit caïman. On finit par arriver sur une plate-forme d’observation surplombant la fameuse et tumultueuse gorge du Diable. Littéralement impressionnant ! On ressent ici pleinement la puissance phénoménale des chutes. Là, et encore plus qu’ailleurs, le grondement des eaux se montre saisissant. La vapeur qui s’en dégage empêche d’apercevoir le pied des cataractes et crée l’illusion d’un arc-en-ciel. Difficile de retranscrire ce spectacle 
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avec une photo ou une vidéo! Ici, il faut ranger son appareil et en prendre plein les yeux!
 
Cette journée marque malheureusement la fin de notre voyage en Argentine mais pas notre découverte des chutes d’Iguazú. En effet, ces dernières se visitent également par le Brésil.
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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3277711.htmlWed, 01 Feb 2017 20:23:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/au-plus-pres-des-chutes-d-iguazu-en-argentine-3277711.html
http://matmonde.cowblog.fr/boucle-nord-autour-de-salta-la-quebrada-de-humahuaca-3277700.htmlBoucle nord autour de Salta : la Quebrada de Humahuaca Soulagés de pouvoir rentrer en Argentine avec toutes ces intempéries climatiques, nous poursuivons notre roadster trip dans la partie nord autour de Salta, dans la Quebrada de Humahuaca. Ses immenses ravines, longues de 155 km et larges en moyenne de 3 km, serpentant jusqu'en Bolivie et classées au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2003, offrent des paysages arides mais spectaculaires et envoûtants. Il s’agit, en fait, d’un canyon creusé par une rivière désormais à sec et dominé par des montagnes dont l’érosion a provoqué d’étonnantes formations rocheuses multicolores. Le charme de cette région est accentuée par la présence d’une multitude dehttp://matmonde.cowblog.fr/images/articles2017/tmp264651476767063.jpg petits villages typiques des andes où le temps semble s’être figé.
 
En venant du Paso de Jama, on traverse une fois de plus les plaines désertiques de l’altiplano avant de tomber sur un salar nommé Salinas Grandes. Cet ancien lac qui s'assécha forme désormais une immense croûte de sel de 525 kilomètres carrés, épaisse de 50 cm par endroits située à 3350 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ces salines sont toujours exploitées mais seulement en hiver. Ce sel est impropre à la consommation. On y extrait du salpêtre, de l’iode, du chlorure de sodium, mais aussi 
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du lithium (élément indispensable au dernière batterie de nos téléphones, appareils photo ou ordinateurs portables ). Malheureusement, un véritable déluge nous empêche de profiter des lieux.
 
Nous continuons donc notre chemin, et après avoir franchi un très beau col, nous arrivons à Purmamarca. Cette petite localité, située à 2100 m d’altitude, regorge de charme avec son église et ses belles maisons de pisé et de bois de cactus. Sa place centrale, toute pavée, avec ses grands arbres centenaires, abrite un magnifique marché artisanal. La multitude de tissages 
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multicolores et d’objets traditionnels en tout genre est un véritable régal pour les yeux. Ça me rappelle mes beaux souvenirs en Bolivie, il y a 8 ans déjà. De plus, un atout supplémentaire de Purmamarca est sans conteste la beauté de la montagne où elle se niche. Ces formations rocheuses nommée Cerro de Los Siete Colores ou ‘montagne aux sept couleurs’ offrent une incroyable et rare palette de teintes différentes : du beige, du rose, du vert, du mauve, de l’orange, …. Un sentier de 3 km permet de contempler la montagne sous toutes ses coutures et de prolonger ce 
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magnifique moment. Ce village touristique est certainement l’un de nos préférés d’Argentine pour le moment.
 
Après y avoir passé une nuit, nous reprenons la voiture pour nous diriger vers le nord. On rencontre rapidement Maimara, un autre village, qui se trouve au pied d’un paysage merveilleux de la Quebrada de Humahuaca : la Paleta del pintor ou la palette du peintre. Ces grandes plaques rocheuses aux tonalités très variées composent un jolie tableau naturel. Cependant, le
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 manque de soleil n’exprime pas pleinement les couleurs de la Quebrada.
 
Quelques kilomètres plus loin, on traverse rapidement le village de Tilcara ( car on compte y passer une nuit un peu plus tard ), ainsi qu’un curieux panneaux routier nous informant que nous traversons la ligne imaginaire du tropique du Capricorne. S'ensuit une succession de petits villages comme Huacalera ou encore Uquia avant d’arriver au bourg de Humahuaca portant le nom de la Quebrada. 
 
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Le village, malgré ses maisons en pisé, ses rues pavées, sa place pittoresque, ses habitants aux traits andins, son marché artisanal peut-être légèrement moins onéreux qu’ailleurs par la proximité de la Bolivie, se montre beaucoup moins charmant que Purmamarca. Ici, l’air se fait plus rare. On se trouve à près de 3000 m d’altitude.
 
Une anecdote intéressante concernant l’histoire de cette ville : au 16ème siècle, les indiens de la région ont usé de stratagème lorsqu'ils apprirent l’arrivée imminente du premier détachement 
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de conquistadors espagnols. Plutôt que de s’engager dans une guerre meurtrière, ils ont réquisitionné tous les tissus et les vêtements des environs pour habiller les cactus des crêtes entourant la vallée. A la vue d’une armée semblant si nombreuse, les espagnols prirent peur et préférèrent contourner la région laissant ainsi quelques dizaines d'années de répit à ces astucieux indiens.
 
De Humahuaca, une piste serpentant dans la montagne conduit, en 40 minutes environ, à El Hornacal, aussi appelé cerro de Los 
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14 colores ou ‘montagne aux 14 couleurs’. Celle-ci a eu raison de notre voiture : une roue crevée! En voulant changer la roue, un des quatre écrous était vrillé. Impossible de le démonter avec notre clé. Au moment où nous étions vraiment dans une impasse, une voiture s’arrête et se propose de nous aider. Heureusement, leur clé était plus grande et de bien meilleure qualité! On a pu changer notre roue et parcourir les 500 mètres nous séparant du point de vue sur la montagne. La vision de ces crêtes striées riches en cuivre, fer et soufre, aux reflets encore plus variés que ce que l’on a pu 
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contempler auparavant, se montre assez bluffante. On en prend plein les yeux malgré la faible luminosité mais surtout plein les poumons. En effet, on se trouve à 4 350 m d’altitude et l’oxygène se fait beaucoup moins présent. Pour accéder au point de vue du parking, aucun problème car le sentier descend. Cependant, le retour est hard! Quelques pas suffisent à nous essouffler et la petite côte s’avère tuante ! 
 
De retour à Humahuaca, on s’arrête à une gomeria ( un garage ) pour réparer notre roue. Par contre, le garagiste n’a pas d’écrou 
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pour remplacer celui qui est vrillé. Du coup, on reprend notre route vers le village d’Iruya en espérant ne plus avoir de problème avec cette roue, d’autant plus que 50 kilomètres de piste nous attendent pour atteindre la petite bourgade désirée. D’ailleurs, de nombreux habitants de Humahuaca nous ont déconseillé d’emprunter ce parcours avec notre voiture. Par contre, les policiers nous ont informé que la piste était désormais sèche donc, d’après nos déductions, praticable.
 
Après 20 km de route goudronnée vers le nord, le chemin de
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 terre traverse quelques vallées encaissées avec des hameaux traditionnels, des gorges, puis un col à 4000 mètres d’altitude. Les paysages de montagnes deviennent spectaculaires malgré la vision d’une descente composée d'interminables lacets pouvant décourager. Sur le chemin, on prend un sympathique paysan en auto-stop avant de traverser deux arroyos un peu plus délicats qu’ailleurs et de voir surgir une incroyable église et quelques maisons, accrochées à des falaises abruptes. C’est notre espérée Iruya. On a 
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l’impression d’arriver au bout du monde. Sa communauté indienne aux valeurs très traditionnelles, sa situation accrochée dans des paysages de montagne au ciel traversé au dessus de ses cimes de majestueux condors, en fait une destination fascinante. Une courte balade permet d’accéder à un belvédère d’où la vue sur le village est spectaculaire. On s’y est même rendu deux fois. Une fois le soir en arrivant, où une poignée de jeunes touristes argentins, pour la plupart, sirotaient 
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leur maté, puis, une fois le lendemain matin, où quatre ânes, stoïques au départ, mais adeptes de câlins et surtout de croissants tournaient autour de nous. 
 
Une balade prisée ici mène en 7 kilomètres au petit hameau de San Isidro, accessible uniquement à pied. D’ailleurs, on a pu observer de nombreux villageois s’y diriger avec des cargaisons à dos de chevaux et d’ânes. Malheureusement, n’ayant pas le temps d’effectuer la promenade dans son intégralité, et avec la 
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pluie attendue le soir qui pourrait nous bloquer au village, on préfère rapidement rebrousser chemin et revenir sur nos pas. En tout cas, je serai bien rester une ou deux nuits supplémentaires pour crapahuter dans les montagnes aux alentours. 
 
Avant de regagner Tilcara, on effectue un bref arrêt à un complexe touristique dont l’immense lama sculpté à l’entrée avait retenu notre attention à l’aller. D’ailleurs, un petit parc 
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composé de nos amis poilus permet de s’en approcher.
 
Nous arrivons en milieu d’après-midi au petit village de 4 500 habitants nommé Tilcara. Mais, la magie n’opère pas comme à Iruya et Purmamarca. Sa place centrale complètement bâchée par les stands de ventes d’objets de souvenirs se montre beaucoup moins agréable que celle de Purmamarca. Du coup, 
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on décide finalement de n’y pas passer la nuit mais de retourner sur Purmamarca.
 
Cependant, avant de quitter le village, on se rend à l’attraction phare de Tilcara : la Pulcará de Tilcara, une forteresse de l’époque précolombienne (c’est à dire l’époque avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb) restaurée partiellement par les archéologues. L’organisation poussée de ce labyrinthe d’habitations en pierre dont les poutres sont en
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 bois de cactus démontre le haut niveau de civilisation des indiens de la région. L’arrivée des incas qui imposèrent leur culture et leur langue ont modifié au cours du temps la vie de ces autochtones. En témoigne certaines maisons plutôt circulaires au départ, puis plus carré par la suite, typique de la culture inca. Le panorama, planté de cactus à perte de vue, est très joli. Une sorte de petite pyramide à été érigé sur la plus haute position du site en hommage aux archéologues ayant travaillés à la restauration du site. Juxtaposant la forteresse, un jardin botanique vaut un petit détour pour deux 
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choses : premièrement, pour la diversité incroyable de cactus exposés, et deuxièmement, pour l’énorme pierre volcanique qui, quand on tape dessus avec un caillou, résonne étrangement comme une cloche. Le reste du parc est assez mal entretenu.
 
Non loin de ce site, une petite randonnée mène jusqu'à la Garganta del diablo ou ‘Gorge du diable’, une cascade nichée au creux d’un canyon. Mais, étant déçu de la dernière cascade à Cafayate, on a préféré ne pas tenter l’expérience et rentrer sur
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 Purmamarca,l’occasion de faire de petites emplettes au joli marché. La nuit tombée, dans un petit restaurant, un groupe de musique aux airs Boliviens avec flûte de pan sur rythme parfois bien endiablé, a animé et égayé notre soirée. 
 
Le lendemain matin, nous avions prévu de retourner à Salinas Grandes pour contempler le salar sous le soleil, mais la roue de notre véhicule a mal été réparée et se dégonflait de nouveau. Du coup, direction la gomeria la plus proche. En démontant la 
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roue, le mécanicien a cassé deux des quatre écrou. Incroyable! Je n’avais jamais eu un tel problème en changeant une roue. Et bien entendu, le garagiste n’en avait pas en rechange. On lui demande donc d’enlever un écrou sur l’autre roue arrière et de le placer sur celle d’où venait le souci. Il nous dit qu’à 60 kilomètres plus au sud, à Jujuy, on trouvera les pièces manquantes. On oublie donc notre excursion à Salinas Grandes, et on reprend la route timidement vers la petite ville indiquée. 
 
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Sur le parcours, on traverse le village de Volcan, où la route a été bloquée plus d’une semaine. De nombreux travailleurs et militaires y sont encore mobilisés pour apporter un soutient aux sinistrés et dégager le village de la boue qui a désormais séchée. C’était impressionnant de voir les maisons ensevelies!
 
Juste après Volcan, on finit par délaisser un univers très minéral et aride, presque lunaire si la présence d’immenses cactus ne
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 parsemaient pas ces terres par une flore beaucoup plus exubérante. Les vols de nombreux condors au loin dans les montagnes nous poussent à l’arrêt pour les observer. 
 
Une fois arrivés à Jujuy péniblement, un vendeur de pièces de voitures nous apprend que les garages n’ouvriont que dans 3 heures, et pour couronner le tout, il n’est même pas sûr que l’on trouvera nos fameux écrous. On téléphone donc à l’agence de
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 location de voiture en espérant qu’il en existe une sur Jujuy afin d’échanger le véhicule et de pouvoir rentrer en toute sécurité à Salta. Malheureusement pour nous, il n’y en avait pas et l’agent ne voyant pas de solution nous demande de rentrer doucement à Salta. Du coup, encore 110 kilomètres avec la peur de voir une roue arrière nous doubler à tout moment.
 
Heureusement, le retour s’est bien passé et on a pu rendre la voiture presque en entier, avec seulement deux boulons de moins.
 
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On profite de nos derniers instants sur Salta pour visiter le musée qui retrace l’expédition de la découverte des trois momies d’enfants incas sur un volcan à plus de 6 700 mètres marquant la frontière entre l’Argentine et le Chili. La conservation de ces corps datant de plus de 500 ans est assez bluffante. Malheureusement, aucune photo n’est autorisée (j'ai récupéré une photo sur le net). Les nombreuses vidéos, explications, objets et surtout, momies exposés ne laissent pas indifférent. On flirte entre horreur et fascination.
 
Notre road trip prend donc fin à Salta. La suite: les célèbres chutes d’Iguazú.
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http://matmonde.cowblog.fr/commentaires-3277700.htmlMon, 30 Jan 2017 02:43:00 +0100http://matmonde.cowblog.fr/boucle-nord-autour-de-salta-la-quebrada-de-humahuaca-3277700.html